Le développement durable est apparu comme un moteur clé de la stratégie des entreprises ces dernières années, avec pour origine le besoin de protéger la planète, d’élever les communautés et de s’assurer que les produits et les services apportent une contribution positive à la société.
Mais quels sont les facteurs qui motivent cet intérêt ? Et qu’englobe le développement durable ? Existe-t-il un premium pour le développement durable et, si oui, de combien est-il ? Comment les marques abordent-elles leurs programmes de développement durable ?
Ces thèmes étaient au centre des débats lors du premier épisode d’une série de webinaires, parrainée par Sarine Technologies et intitulée Fast-Tracking the Future. Les invités étaient Florence Inumaru, directrice de projets transversaux à la maison de joaillerie Boucheron, Shikha Jain, associée du cabinet de conseil Simon-Kucher & Partners, et David Prager, vice-président exécutif et directeur de la marque chez De Beers.
Suivez cet important et vaste débat, animé par Avi Kravitz, de Rapaport, dans la vidéo.
Quelques commentaires issus de la salle de chat du webinaire :
• « J’habite en Afrique du Sud, tout près des mines. Je ne pense pas que les diamants puissent être tracés à 100%. L’origine est une simple accroche commerciale. »
• « L’important c’est d’essayer, pas d’être parfait. :) »
• « Si les marques ne communiquent pas du tout, les consommateurs et d’autres supposeront qu’elles ne font rien. »
• « Certains d’entre nous, les « petits », réussissons à vendre des diamants de taille spécialisée avec un premium depuis des années. Je considère cela comme une nouvelle corde à notre arc. »
• « Si vous faites QUELQUE CHOSE en amont (extraction minière) ou pendant la taille (filière intermédiaire), parlez-en. Vos clients apprécieront d’en savoir plus sur vos opérations, petites et grandes. »
• « L’argument de David sur l’investissement envers les femmes entrepreneures est très important, à la veille de la journée/du mois international de la femme. »
• « Malheureusement, la provenance n’est pas qu’une prophétie auto-réalisatrice. »
• « Le message de « confiance » peut être – facilement – diffusé, en apportant quelques ajustements au site Internet de la marque : même si la sécurité personnelle est un aspect à prendre en compte, la transparence est essentielle à l’ère numérique. Les consommateurs de toutes générations veulent être certains qu’ils n’accèdent pas à un site douteux. Indiquer l’emplacement/l’adresse du bureau et même un numéro de téléphone est une première étape essentielle pour montrer que l’entreprise est légitime et que le client peut commencer à lui faire confiance. Et même si la société ne propose qu’un contact par chat ou par e-mail, la présentation d’informations dans la bannière au bas du site Internet est une première étape critique permettant de prouver sa légitimité. »
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