Le Responsible Jewellery Council (RJC) vient de nommer John Hall, son vice-président, au poste de directeur exécutif par intérim.
Cette désignation fait suite à la démission, le 29 mars, d’Iris Van der Veken, après l’incapacité de l’organisation à adopter une position plus ferme à l’encontre d’ALROSA, le minier détenu pour un tiers par le gouvernement russe.
John Hall a été un membre fondateur de l’organisme de surveillance londonien et travaillait précédemment comme directeur général des affaires extérieures de Rio Tinto.
Plusieurs départs ont eu lieu au RJC récemment, après ce qui a été perçu comme de l’inaction face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Les membres comprennent Pandora, le fabricant danois de breloques, Richemont, la société suisse qui compte Cartier, Van Cleef & Arpels, Jaeger-LeCoultre et Piaget parmi ses 26 maisons, Kering, le propriétaire français de Boucheron, Gucci, Alexander McQueen et Yves Saint Laurent et le groupe britannique Watches of Switzerland.
Le responsable des bijoux de Bvlgari, Mauro di Roberto, a démissionné du RJC, bien que le groupe de luxe italien, détenu par LVMH, en reste membre pour l’instant. ALROSA a suspendu son adhésion au RJC après le départ d’Iris Van der Veken.
Nous avons contacté le RJC pour obtenir ses réactions.