Un bijoutier canadien a conquis un vaste public sur TikTok et Instagram avec des vidéos virales dans lesquelles il vérifie l’authenticité des diamants.
« Nous testons les diamants pour tous les clients qui viennent faire nettoyer ou redimensionner leurs bijoux, et c’est devenu un sujet qui intéresse tout le monde », confie à la presse locale Andrew Kwong, copropriétaire de Christine Jewellers à Richmond, en Colombie-Britannique.
« Au début, les vidéos que je mettais en ligne ne faisaient pas beaucoup de buzz, et j’avais un peu perdu espoir, raconte-t-il. Mais lorsque j’ai publié des vidéos sur les tests de diamants, le nombre de vues s’est envolé. »
Au moment de la publication de cet article, son fil TikTok comptait 3,3 millions de followers et plus de 100 millions de mentions J’aime, tandis que son fil Instagram comptait 100 000 followers.
Ses vidéos font un peu penser à un jeu télévisé où les candidats attendent de voir si leur diamant est authentique.
Dans un cas, un homme a apporté une montre Cartier de 10 000 dollars achetée sur Chrono24. Il voulait s’assurer que les pierres qu’elle contenait étaient vraies (c’était le cas).
Une femme a fait tester une bague de fiançailles qu’elle avait héritée de sa grand-mère. Elle était si émue d’apprendre que les diamants étaient authentiques qu’elle a serré Andrew Kwong dans ses bras.
En revanche, dans un autre cas, une enfant de huit ans a apporté les bijoux de sa mère et découvert que les pierres n’étaient pas de vrais diamants. Pour autant, elle n’a pas eu l’air trop contrariée par cette nouvelle. « Ma mère a beaucoup de bijoux en toc, a-t-elle déclaré. Je ne sais pas pourquoi. »
Un autre client est venu avec une bague de son arrière-grand-père et, malheureusement, a appris qu’il s’agissait d’une imitation.
Un client a apporté une moissanite accompagnée d’un rapport de certification du « GRA ». Selon Andrew Kwong, « le faux certificat ressemblait vraiment à un document du GIA. »
Depuis, le Canadien a publié d’autres vidéos, par exemple sur la façon d’enlever une bague du doigt d’un homme, ainsi qu’un « diamond prank », un canular dans lequel il met un bijoutier à l’épreuve, notamment en échangeant un faux diamant contre un vrai.
Andrew Kwong a confié au Richmond News qu’au début, il pouvait tourner et éditer ses vidéos durant son temps libre, mais aujourd’hui, il trouve toute cette attention un peu « envahissante ». Son frère a pris en charge une grande partie de son travail.
Bien que ses vidéos lui assurent un revenu supplémentaire, leur but est avant tout éducatif.
« Nous voulons nous assurer que les gens se montrent prudents quant à l’endroit où ils achètent leurs bijoux, a-t-il expliqué au journal. C’est vraiment le principal message que nous voulons faire passer. »