Chers lecteurs,
Notre Lettre de la semaine, synthétique, se concentre sur trois points essentiels pour le développement de notre industrie.
La production d’abord. C’est un enjeu crucial pour l’avenir de l’industrie du diamant. Si les diamants sont éternels, les mines, elles, ne le sont pas. Et au regard de la demande dynamique de bijoux en diamants et des problèmes d’approvisionnement et besoins en traçabilité exacerbés par la crise russe, la question des lieux d’extraction actuels et à venir se trouve à nouveau propulsée sur le devant de la scène. Si l’Angola semble être « the place to be », il faudra examiner d’autres pistes et anticiper sur la fermeture des grandes mines pour ne pas se retrouver à court de matière première de la qualité attendue…
À sa façon c’est ce que fait l’Inde, durement impactée par les sanctions contre les diamants russes. On savait déjà que les fabricants de taillé indiens investissaient dans la fabrication de diamants synthétiques. Mais la tendance s’accélère pour le pays, qui y voit une solution à ses problèmes d’approvisionnement actuels et un moyen de conserver les emplois des tailleurs, obligés de regagner les campagnes faute de matière première. Le GJEPC entend donner une autre ampleur au phénomène, arguant que « ce segment pourrait produire jusqu’à 150 millions de carats de taillé par an. » Une tendance à surveiller, en ce qu’elle courrait concurrencer le mêlé et les diamants naturels de plus petite qualité…
Enfin, les grandes Maisons de joaillerie et haute joaillerie continuent sur leur lancée et leurs ventes sont dopées par les campagnes marketing et le besoin indéniable de créer du lien, « offrir ses sentiments » et des cadeaux lourds de sens… En témoignent les résultats exceptionnels de Richemont, propulsé notamment par ses belles Maisons que sont Cartier et Van Cleef & Arpels qui ont su adapter leur héritage à l’aune de la modernité en conquérant toujours plus le marché américain. Et, même si les dirigeants des grands groupes miniers ou Maisons de luxe se refusent à la moindre prospective au vu du contexte macroéconomique des plus incertains, on peut tout de même y voir un signe positif pour l’avenir ! À noter d’ailleurs, les bonnes performances des marques de montres haut de gamme du groupe Richemont, plébiscitées par les Gen Y et Z, une tendance à suivre.
Pour conclure, nous voulions souligner l’engagement de Richemont en matière de développement durable. Une implication dûment récompensée comme l’explique Lenore Fedow du National Jeweler : « Richemont figurait parmi les 2 % des sociétés les mieux notées par Sustainalytics et a été désignée première du classement Meilleurs employeurs au monde de Forbes 2021. La société sera également désignée Leader du climat 2022 par le Financial Times-Statista. » Un exemple à suivre !
Bonne lecture et belle semaine