New York – Tiffany & Co pourrait adopter une approche moderne pour courtiser les consommateurs de la génération Y, dans l’espoir d’augmenter ses ventes. Pourtant, sa collection annuelle de chefs-d’œuvre de la joaillerie se concentre sur ce que Tiffany fait de mieux : la tradition et le savoir-faire. [:]
Les chefs-d’œuvre racontent deux histoires différentes.
La première, Prism, est un hommage rendu à Louis Comfort Tiffany, le célèbre décorateur d’intérieur Art Nouveau, fils de Charles Lewis Tiffany, qui est devenu le premier directeur de création de Tiffany & Co en 1902.
Il était particulièrement réputé pour son travail sur vitraux et pour la technique d’émail qu’il employait dans ses créations de bijoux et d’objets d’art, appelée « plique-à-jour », qui produit un effet similaire à celui du vitrail.
C’est le penchant de Louis Comfort Tiffany pour l’expression de la couleur et de la lumière qui a inspiré la collection Prism.
Prism part d’un motif sphérique. Comme son nom l’indique, il se compose de nombreuses petites sphères, représentées par des rondes et des pierres précieuses. Plusieurs anneaux évoluent autour d’une grosse pierre centrale ronde en bezel, entourée d’un ensemble de petites pierres serties en bezel assemblées sous forme d’orbe, évoquant une répétition infinie.
Les plus grosses pièces de Prism comprennent une émeraude de taille Asscher de plus de 18 carats, sertie en collier dans du platine, avec un ensemble de diamants en tailles rondes et fantaisie. Le bijou a nécessité 260 heures de travail et a été baptisé du petit nom de Verdant Dreams.
Le deuxième chef-d’œuvre s’intitule Ribbons. Il se caractérise par des rangées de diamants et de perles drapées les unes sur les autres, pour un effet Art Déco maximaliste.
Le collier Rhapsody of Light offre un effet particulièrement saisissant, avec trois rangées de diamants entrelacées au niveau du cou et quatre rangées plus longues de perles noires South Sea aux multiples teintes, mélangées à des diamants de pavage.
Si Zelda Fitzgerald avait été un bijou, elle aurait très bien pu être cette Rhapsody of Light.
Photos © courtesy of Tiffany & Co.