Grâce à des fonds accordés par Signet Jewelers, la Diamond Development Initiative assurera le support technique du Kimberley Process.[:]
C’est le gouvernement du Ghana qui exerçait auparavant cette fonction, dans le cadre du mécanisme d’assistance administrative du KP récemment mis en place. Le gouvernement a toutefois établi qu’il n’était plus en mesure d’assurer cet exercice, après un remaniement de son personnel.
Cette fonction consiste à trouver de l’aide pour les pays qui rencontrent des difficultés à satisfaire les exigences du système de certification. Toutefois, la DDI souhaite élargir ce mandat, ainsi que l’explique Dorothée Gizenga, sa directrice exécutive.
« Jusqu’à maintenant, on envoyait un message à tous les participants, explique-t-elle. Mais il n’y avait aucun suivi des négociations et les pays étaient frustrés. Ils présentaient des demandes qui restaient sans suite. Nous serons désormais l’organe central qui recevra les requêtes et les adressera à qui de droit, puis nous contrôlerons leur avancement. »
Le choix de la DDI est parfaitement pertinent, puisque bon nombre des pays qui demandent de l’aide comptent une importante activité d’extraction artisanale.
« Nous comprenons ces situations, affirme Dorothée Gizenga. Nous connaissons ces acteurs. »
Dans un communiqué, Mark Light, le PDG de Signet, a évoqué un « excellent équilibre pour nous ».
« Le Kimberley Process peut et doit être bien plus qu’un simple organe de régulation, a-t-il affirmé. Il doit également permettre d’ajouter de la valeur aux diamants, mais aussi aux communautés et aux pays dans lesquels ils sont extraits et taillés. »