Sarine Technologies a enregistré ses premiers bénéfices trimestriels cette année, sur fond de solide demande pour son équipement de modélisation des diamants, le Galaxy.[:]
Les bénéfices du trimestre clos le 30 septembre ont atteint 234 000 dollars. Bien que le chiffre ait été inférieur de 13 % à celui de la période comparable il y a un an, il fait suite à des pertes nettes consécutives de 1,4 million de dollars aux premier et deuxième trimestres.
Entre juillet et septembre, les revenus ont pris 21 % en glissement annuel, à 14,2 millions de dollars, la société ayant vendu un nombre record de ses machines de modélisation pour les petits diamants. Toutefois, une part plus importante de ses ventes était issue d’offres à prix forfaitaire, moins lucratives, plutôt que de celles où les utilisateurs paient pour chaque diamant scanné, ce qui atténue la hausse des revenus, a noté le fabricant d’équipement.
Les revenus provenant d’Inde, le plus gros marché de Sarine, ont grimpé de 41 %, à 10,4 millions de dollars. Les ventes en Amérique du Nord ont plus que doublé, atteignant 792 000 dollars, tandis qu’en Israël, les revenus ont perdu 12 %, à 587 000 dollars. Les ventes ont reculé de 33 % en Afrique, jusqu’à atteindre 837 000 dollars, et ont plongé de 63 % en Europe, avec 231 000 dollars.
En ce qui concerne les neuf mois clos le 30 septembre, les revenus du groupe ont perdu 21 %, avec 36,7 millions de dollars. D’après Sarine, la société a enregistré une perte nette de 2,6 millions de dollars sur la période, issue d’un marché difficile au premier semestre : resserrement du crédit bancaire au secteur de la fabrication indien, guerre douanière entre États-Unis et Chine et humeur des consommateurs en berne à Hong Kong du fait des manifestations.
La société a également attribué les pertes de janvier à septembre à la baisse de l’activité de taille, puisque les miniers ont réduit les quantités de brut proposées au marché. La situation a mis à mal les revenus récurrents de Sarine issus des scans du Galaxy, de 24 % en glissement annuel.