La société va entamer des opérations souterraines dans le puits ouvert A21, une initiative qui aidera à prolonger la durée de vie de la mine jusqu’au début de 2026.
Rio Tinto engage des travaux souterrains sur une autre cheminée de Diavik, sa mine des Territoires du Nord-Ouest du Canada, en exercice depuis 20 ans.
Au cours de la semaine du 20 février, la société minière a annoncé avoir approuvé un investissement de 40 millions de dollars dans la première phase de l’exploitation souterraine des actuelles opérations à puits ouvert de la cheminée A21.
L’opération devrait permettre d’obtenir 1,4 million de carats supplémentaires à Diavik.
Rio Tinto a affirmé que des employés et des sous-traitants actuels d’autres zones de la mine seraient transférés pour les phases de construction et de production du projet.
Au premier semestre 2024, Diavik devrait demander l’approbation de la phase 2 du projet souterrain A21, avec une production prévue de 800 000 carats de brut.
« La décision de Rio Tinto de prendre en charge le développement souterrain de la cheminée A21 s’appuie sur l’excellente situation de l’industrie, notre capacité éprouvée à développer des mines dans des conditions extrêmes en toute sécurité et notre positionnement solide de longue date dans l’industrie diamantaire mondiale », a déclaré Sinead Kaufman, directrice exécutive des minéraux de Rio Tinto.
« C’est une bonne nouvelle pour nos employés, nos partenaires, nos fournisseurs et les communautés locales des Territoires du Nord-Ouest. »
Située à 200 km au sud du cercle arctique, la mine Diavik est composée de quatre cheminées de kimberlite : A154 North, A154 South, A418 et A21.
A21 a été la dernière des quatre cheminées mises en service, à la suite de l’ouverture en 2018.
Selon Rio Tinto, sur la base du plan minier et du planning de production mis à jour, qui concernent les cheminées A154N et A154S, la première et, si elle est approuvée, la seconde phase de l’opération souterraine de A21 prolongeront la durée de vie de la mine jusqu’au premier trimestre 2026.
Les prévisions de durée de vie initiales de la mine prévoyaient la fermeture de Diavik en 2025.
Rio Tinto gère Diavik depuis son ouverture en 2003 mais avait auparavant un partenaire dans la mine, Dominion Diamond Mines, qui en détenait une participation de 40 %.
Dominion a déposé une demande de protection pour insolvabilité en 2020, qui lui a été accordée, et a vendu sa participation dans Diavik à Rio Tinto en 2021, ce qui a fait de la société le seul propriétaire de la mine.