Selon Deloitte, le retail américain pour les fêtes va repartir cette année parallèlement à un retour des achats en présentiel, à la relance d’une demande latente et à des revenus disponibles plus importants.Les ventes pour la saison des fêtes, qui court de novembre à janvier, bondiront de 7 % à 9 % en glissement annuel, entre 1 280 milliards de dollars et 1 300 milliards de dollars, d’après ce qu’a récemment déclaré le géant des services professionnels. Ce chiffre est à rapporter aux 6 % de hausse de l’année dernière. À cette époque, les ventes pour les fêtes étaient déjà plus importantes que prévu, étant donné la pandémie de coronavirus.
Les ventes de commerce électronique devraient augmenter de 11 % à 15 % en glissement annuel, entre 210 milliards et 218 milliards de dollars, a fait remarquer Deloitte.
« Nous prévoyons d’importantes dépenses des consommateurs pour la saison des fêtes à venir, a déclaré Daniel Bachman, prévisionniste économique américain pour Deloitte. Avec des taux de vaccination en hausse et des consommateurs plus à l’aise à l’extérieur de chez eux, les dépenses pour les services devraient augmenter […] tandis que les dépenses pour les marchandises continueront de se maintenir. La baisse constante des taux d’épargne, qui devraient revenir aux niveaux d’avant la pandémie, soutiendra les dépenses des consommateurs et assurera des ventes de retail élevées pour cette saison. »
Parallèlement, selon Bain & Company, la saison des fêtes à venir pourrait assurer le deuxième plus fort taux de croissance de l’industrie du retail depuis plus de 20 ans. La société de conseil a prévu, pour la période commerciale allant de novembre à décembre, une progression des ventes de 7 %, à 800 milliards de dollars. Environ 75 % de ces revenus devraient provenir d’achats dans les boutiques. Les ventes en ligne profiteront d’une croissance d’un peu moins de 10 %.
« La pandémie a eu des effets sur quasiment tous les aspects de l’industrie du retail, elle a changé les préférences des canaux de consommation et modifié les répartitions des dépenses par catégorie, tout en exacerbant les pénuries de main-d’œuvre et des chaînes d’approvisionnement. Cette situation pourrait freiner la croissance dans certaines des grandes catégories pour les fêtes, comme l’électronique et les appareils électroménagers, a déclaré Aaron Cheris, responsable de la pratique du retail pour les Amériques chez Bain. Toutefois, à l’arrivée de la saison des fêtes, nous constatons également d’importants facteurs favorables pour la croissance nominale du retail, comme des regains d’inflation, le rebond de l’emploi, des taux d’épargne satisfaisants et la hausse des salaires. »
Le mois dernier, Mastercard SpendingPulse prévoyait que le total des ventes de retail pour la période traditionnelle des fêtes augmenterait de 7 % par rapport à l’année dernière et de 11 % par rapport à 2019, les achats de bijoux bondissant de 59 %.