Rio Tinto envisage une forte baisse de sa production de brut l’année prochaine, car la mine Diavik pourrait bientôt se tarir.
La société prévoit une production comprise entre 3 millions et 3,8 millions de carats pour le gisement canadien en 2023, a-t-elle annoncé lors d’un séminaire pour les investisseurs mercredi 30 novembre. Ces chiffres sont à rapporter aux prévisions de 4,5 millions à 5 millions de carats établis pour cette année.
Cette baisse est due à l’épuisement de l’offre de brut dans certaines des principales zones d’extraction de Diavik, a indiqué un porte-parole de Rio Tinto à Rapaport News. La mine, qui emploie 1 100 personnes, devrait fermer en 2025.
« Nous avons achevé l’extraction de la cheminée A21, la toute dernière ouverte en 2018, a expliqué le porte-parole. Nous terminons l’extraction en surface. L’une des parties souterraines de la mine est épuisée, tout cela s’intègre donc dans notre changement de plan. Pour l’instant, nous extrayons dans quatre zones. Il n’y en aura plus que deux l’année prochaine. »
Diavik, dont Rio Tinto est l’unique propriétaire, est actuellement le seul site diamantaire opérationnel du minier. Le gisement Argyle de la société, réputé pour ses diamants Fancy Pink, avait fermé en novembre 2020. Un partenariat d’exploration entre Rio Tinto et Star Diamonds est également en attente mais le minier envisage de quitter le projet.