Les médias sociaux, et notamment Facebook, ont gagné en importance pour les détaillants américains qui souhaitent communiquer avec de nouveaux clients et en attirer davantage. [:]
C’est ce qui ressort de l’étude « State of Retailing Online 2015 », menée par Shop.org, Forrester Research Inc. et Bizrate Insights. Dans l’ensemble, 63 % des détaillants interrogés ont augmenté leurs budgets de marketing en ligne cette année par rapport à 2014, tandis que 49 % ont renforcé leur personnel dans ce domaine. En outre, l’étude a montré que 63 % des détaillants prévoient de dépenser plus pour le marketing dans les moteurs de recherche et que 58 % prévoient d’augmenter les budgets de marketing dans les médias sociaux pour compléter les recherches payantes, les campagnes par e-mail et les techniques de marketing d’affiliation.
Un quart des détaillants interrogés ont affirmé que Facebook était la principale plate-forme pour l’acquisition de clients. La moitié ont confirmé qu’ils dépenseraient plus pour des options payantes sur Facebook cette année, afin de mettre des publications en exergue et de faire la publicité des produits, selon les données obtenues. YouTube est arrivé en deuxième place, avec 29 % des détaillants qui prévoient de dépenser plus pour des options payantes au travers des vidéos, suivi par Pinterest (27 %), Twitter (22 %), Instagram (20 %) et Snapchat (6 %).
« Nous n’avons pas été surpris de constater que les outils de marketing par e-mail et dans les moteurs de recherche restent performants. Mais pour se rapprocher des consommateurs, les détaillants ont compris que l’emploi de canaux marketing complémentaires, notamment les médias sociaux, faisait une vraie différence pour toucher de nouveaux marchés et étendre leur rayonnement, a expliqué Vicki Cantrell, la directrice exécutive de Shop.org. Avec autant de « bruit » marketing et de concurrence, les détaillants testent divers médias d’acquisition et investissent des fonds pour plaire à leurs clients et optimiser au mieux des budgets marketing serrés. »
L’étude a également montré que les marchés virtuels (lorsqu’un détaillant vend ses produits sur le site Web d’un autre détaillant) se classaient en cinquième position en matière d’efficacité. Les budgets ont augmenté de 32 % dans cette catégorie cette année.
Sucharita Mulpuru, la vice-présidente et analyste principale de Forrester, a expliqué : « Entre WalMart et Alibaba, Spears et Macy’s – toute la sphère du commerce électronique est désormais familière avec l’utilisation des marchés virtuels. Les détaillants profitent d’une fréquentation en hausse des clients. Pour beaucoup, ces marchés virtuels offrent une nouvelle façon de concurrencer Amazon, même si les produits sont finalement vendus sur Amazon. »
Plus de la moitié des détaillants interrogés prévoient de réserver des fonds pour améliorer leur portail de commerce électronique pour les smartphones (55 %), les tablettes (46 %) et les ordinateurs de bureau (41 %).