Les statuts de l’organisation ont évolué depuis la crise russe, a expliqué Melanie Grant, directrice exécutive, lors du podcast Rapaport Diamond.
Le Responsible Jewellery Council (RJC) peut désormais révoquer des membres, une possibilité qui lui a cruellement fait défaut lors de la controverse de l’année dernière avec ALROSA, a révélé Melanie Grant, directrice exécutive, lors du podcast Rapaport Diamond.
« Si certains membres nous mettent en difficulté, nous pouvons voter, au sein du conseil, et les expulser, a-t-elle expliqué. Nous n’avions pas cette capacité avant, alors que cela aurait été nécessaire. Nous avons donc dû changer nos statuts, ainsi que l’accord d’adhésion. »
L’incapacité du RJC à expulser ALROSA après le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine a incité plusieurs membres à quitter l’organisation, comme Cartier et Pandora, ainsi que les marques de bijoux de Kering. Le minier de diamants, dont la Russie détient une participation de 33 %, s’était finalement retiré de lui-même.
« Environ 11 » des sociétés qui sont parties ne sont pas revenues, a affirmé Melanie Grant. « J’aimerais vraiment beaucoup parler à ces 11 sociétés, m’asseoir avec elles et leur expliquer la façon dont nous avons évolué et dont nous pouvons travailler ensemble à l’avenir. »
La styliste de bijoux et écrivain, qui a rejoint le RJC en janvier, a participé au podcast avec Sonia Esther Soltani, rédactrice-en-chef de Rapaport, et Joshua Freedman, directeur de l’information. Ensemble, ils ont évoqué les six premiers mois de Melanie Grant au RJC, les toutes dernières actualités du groupe et ce qu’elle fait du peu de temps libre qui lui reste.
Le RJC travaille également à une norme pour les diamants synthétiques, qui, espère-t-elle, sera prête l’année prochaine.
