Des problèmes se profilent au Botswana, et ce malgré la promesse du pays de devenir un grand nom du secteur de la fabrication diamantaire. Depuis la fin de l’année dernière, plusieurs sociétés du pays ont mis la clé sous la porte ou licencié du personnel.[:]
Selon The Southern Times, le Botswana Diamond Workers Union (BDWU) a affirmé que 490 de ses membres avaient perdu leur emploi à Serowe, au centre du Botswana, licenciés par Teemane Manufacturing Company et Diamond Manufacturing Botswana (DMB) à Gaborone.
Dans le village de Molepolole, situé dans la partie sud du pays, Leo Schechter a remercié 28 salariés l’année dernière et 42 autres en mars de cette année.
En outre, près de 105 travailleurs ont perdu leur emploi chez Eurostar Botswana.
Le BDWU s’est dit surpris que le gouvernement ne se soit pas encore exprimé sur le nombre d’emplois sacrifiés. Selon le secrétaire exécutif Mhuri Bontshetse, le syndicat est confronté à des « employeurs difficiles », qui font peu de cas des droits et des intérêts des travailleurs.
« Ils [les employeurs] accusent le syndicat de vouloir usurper les pouvoirs qui reviennent à la direction ou de vouloir contrôler leurs sociétés », a-t-il déclaré, cité par The Southern Times.
Le syndicat en appelle au gouvernement pour développer une politique d’autonomisation des diamantaires locaux et garantir des pratiques équitables en matière d’emploi, mais aussi la protection des salariés.
Kitso Mokaila, le ministre des Minéraux, de l’Énergie et des Ressources en eau a affirmé que son ministère surveillait la situation avec vigilance, a signalé The Southern Times.
M. Mokaila a affirmé que l’industrie minière est avant tout confrontée à des frais de fonctionnement élevés – qui englobent les prix élevés du brut. En outre, les sociétés diamantaires qui travaillent au Botswana sont contraintes par la baisse du financement bancaire.
Selon le site d’actualité, le gouvernement étudie la façon dont il conviendrait de répondre à ces prix élevés du brut pour garantir une activité plus durable dans le pays.