En février, les prix moyens du taillé ont augmenté de 1,8 %. Selon l’indice des prix du taillé IDEX Online, la majeure partie des gains a été constatée au cours de la dernière semaine du mois.[:]
Or, dans l’ensemble, les prix du taillé n’évoluent pas énormément. Leur niveau a reculé de 0,1 % par rapport aux prix moyens de janvier. En glissement annuel, les cours moyens ont chuté de 5,1 %.
Il faut se souvenir qu’en février 2012, les prix du taillé avaient grimpé de 14,5 %. La comparaison en glissement annuel devient donc difficile.
L’indice des prix du taillé d’IDEX Online s’est établi en moyenne à 132,8 points en février. En janvier, l’indice avait atteint en moyenne 132,9 points ; il affichait 139,9 points en février 2012.
Les facteurs des prix de février
Plusieurs facteurs sous-tendent la hausse des prix fin février. Il est habituel de voir les prix monter avant le salon international de la joaillerie à Hong Kong début mars. Cette année n’y fait pas exception. Les prix du brut sont en légère hausse. Il faut dire aussi que les fabricants protègent leurs marges en faisant grimper les cours du taillé.
Après un ralentissement de l’offre de taillé, de nouvelles marchandises toujours plus présentes sur le marché accentuent la prévalence des marchandises de qualité supérieure. Il en résulte également une hausse de l’ensemble des prix moyens.
Prix des diamants, par taille : mitigés
Les rondes de 1 carat ont perdu 0,6 % par rapport à janvier. Les rondes de 2 carats ont reculé de 0,2 %. Les marchandises de grosseur supérieure ont mieux résisté : les rondes de 3 carats ont progressé de 1,5 % et celles de 4 carats sont en hausse de 2,3 % par rapport à janvier.
En glissement annuel, les prix des rondes ont perdu de 4,9 % (pour les 0,5 carat) à 15 % (pour les 5 carats).
Perspectives
À long terme, les prix devraient poursuivre leur progression et au moins maintenir leur augmentation annuelle de 4 % à 4,5 %. La difficulté se présente sur le court terme. La demande pour l’année à venir devrait augmenter, principalement en Chine. Aux États-Unis, au Japon et en Inde, les prévisions économiques sont incertaines, d’où un sentiment de prudence chez les consommateurs.