Les ventes de bijoux de Richemont ont pris 9 % en glissement annuel au troisième trimestre fiscal. La croissance solide dans la majeure partie de son réseau international a compensé la faiblesse du marché européen.
Les bénéfices tirés des bijoux de Cartier, Van Cleef & Arpels et Buccellati ont progressé jusqu’à atteindre 2,37 milliards d’euros (2,87 milliards de dollars) au cours du trimestre clos le 31 décembre, a déclaré Richemont mercredi 20 janvier. La société a profité d’une demande satisfaisante de la part des consommateurs pour les bijoux de luxe, qui a compensé l’effet négatif des fermetures temporaires des boutiques. À taux de change constant, les ventes de bijoux ont pris 14 %.
« La progression des ventes dans les maisons de joaillerie a été soutenue par des chiffres honorables pour les montres et bijoux chez Cartier et Van Cleef & Arpels, a noté la société. Les ventes se sont améliorées dans toutes les régions à l’exception de l’Europe et dans tous les canaux de vente. »
Les ventes de ses marques horlogères, comme Piaget et Vacheron Constantin, ont perdu 7 % en glissement annuel, à 758 millions d’euros (918,8 millions de dollars).
Les ventes du groupe pour le troisième trimestre ont progressé de 1 %, à 4,19 milliards d’euros (5,07 milliards de dollars). Les ventes en Asie-Pacifique ont pris 21 %, sur fond de croissance à deux chiffres en Chine continentale et à Taiwan. Au Moyen-Orient et en Afrique, elles ont progressé de 20 %. Les bonnes performances de ces marchés ont compensé une « contraction » de 22 % en Europe, due aux mesures de protection de santé publique renouvelées et aux restrictions de déplacement mises en place par les gouvernements pour endiguer la reprise de la Covid-19. Les ventes aux Amériques ont plongé de 4 %.
Les ventes de bijoux lors des neuf mois compris entre avril et décembre ont perdu 8 %, à 5,43 milliards d’euros (6,78 milliards de dollars), tandis que les ventes du groupe ont plongé de 16 %, à 9,66 milliards d’euros (11,71 milliards de dollars).
