Lors de sa réunion d’intersession à Anvers au cours de la semaine du 18 juin, le Kimberley Process (KP) s’est penché sur des projets d’agenda de réformes comprenant l’élargissement de sa définition des diamants du conflit. [:]
« Je pense que l’industrie a exprimé une position claire et sans ambigüité », a déclaré Stéphane Fischler, président intérimaire du World Diamond Council (WDC) – le groupe qui représente les intérêts de l’industrie diamantaire internationale au sein du KP – à Rapaport News concernant la mise à jour de la définition. « Nous soutenons un changement du champ d’application du KP. »
La réunion a également abordé le sujet de l’approfondissement du KP, notamment le renforcement du système de contrôles et la transformation des recommandations du KP en critères minimum. Les échanges ont aussi porté sur la question de la professionnalisation du KP grâce à l’établissement d’un secrétariat permanent – un organe mandaté par les Nations unies pour superviser le retour des pays exclus dans le marché diamantaire.
La réunion d’intersession a été l’occasion de discussions, préalablement aux décisions que le KP pourrait prendre lors de sa séance plénière, laquelle se tiendra à Bruxelles en novembre.
Selon le Antwerp World Diamond Centre (AWDC), la mise en place de ce nouvel agenda marquera le lancement d’un « KP 2.0 », une façon pour le KP de s’adapter à la demande changeante des consommateurs.