Le GIA (Gemological Institute of America) a annoncé la mise à disposition de son service Rapport sur l’origine des diamants. Ce rapport confirmera le pays d’origine des diamants taillés.[:] Afin d’être admissibles, les diamants bruts d’origine et les pierres taillées en résultant doivent être présentés au GIA pour analyse, afin d’être mis en correspondance et pour qu’il soit possible de confirmer les informations d’origine fournies par la société minière participante.
Le nouveau rapport indiquera le pays d’origine, donnera une analyse complète de la qualité des 4C de chaque diamant et fournira une inscription du numéro de rapport. D’autres informations sur le pays d’origine et la constitution du diamant seront disponibles pour chaque Rapport sur l’origine des diamants sur le service Report Check en ligne du GIA ou via le code QR imprimé sur chaque rapport.
Ces dernières années, la demande de transparence et de traçabilité a augmenté dans l’industrie diamantaire. Les consommateurs veulent connaître l’origine des produits, ainsi que leur impact environnemental et socio-économique, a expliqué Susan Jacques, présidente et PDG du GIA.
Le GIA s’est engagé à collaborer avec des sociétés minières, fabricants et détaillants pour identifier leurs besoins de traçabilité et a mené une étude auprès des consommateurs montrant que 69 % des clients américains de bridal préfèrent acheter un diamant dont l’origine est connue.
Lorsque des diamants taillés admissibles sont envoyés au GIA pour certification, ils peuvent être mis en concordance avec la pierre brute d’origine grâce à des mesures physiques et d’autres données scientifiques, a expliqué Tom Moses, vice-président exécutif et directeur du laboratoire et de la recherche du GIA. Si les données du diamant taillé et du diamant brut correspondent, le GIA confirme le pays d’origine indiqué par la société minière et inclut ces informations dans le Rapport sur l’origine des diamants.
Le GIA a déjà traité des milliers de diamants bruts allant de 0,15 carat à jusqu’à plus de 100 carats. Un nombre croissant de miniers, fabricants et détaillants participent au programme Rapport sur l’origine des diamants, dont ALROSA, qui a rejoint le programme en octobre 2018.