Cette année pourrait se révéler être un point de bascule pour les diamants synthétiques, expliquent les analystes experts d’IDEX Online dans leur nouveau rapport 2021 Pipeline.
L’industrie a connu une « année de rêve » mais le secteur minier pourrait avoir perdu 20 milliards de dollars de revenus au profit des diamants synthétiques, affirment-ils.
Les sanctions sur le brut russe – qui représente près de 30 % de l’offre mondiale – pourraient maintenant obliger les joailliers haut-de-gamme à utiliser des diamants synthétiques dans leurs bijoux et à adapter des messages marketing jusque-là soigneusement élaborés.
« Les joailliers des rues commerçantes et les chaînes de bijoux haut-de-gamme, généralement les plus ardents défenseurs des produits naturels, ont abandonné leurs inhibitions et sont maintenant les principaux vecteurs des diamants synthétiques, sans craintes pour leur réputation », expliquent Pranay Narvekar et Chaim Even-Zohar dans leur nouveau rapport 2021 Pipeline de 17 pages, intitulé Lamenting the Natural Producers’ Missed Income (Lamentation sur les pertes de revenus des producteurs de diamants naturels).
Selon eux, les diamants synthétiques ont été « légitimés », en particulier par l’offre Lightbox de De Beers. Ils envisagent d’ailleurs un temps où toute différence de prix disparaîtra. « Le marché ne connaîtra plus qu’un seul produit, le diamant. »
Le rapport Pipeline de l’année dernière avait prévu que la pandémie pourrait finalement être un bienfait. Celui de 2019 avait averti que l’avenir risquait être incertain.
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