Le Responsible Jewellery Council (RJC) a récemment lancé sa norme relative aux matériaux synthétiques (LGMS). Alors que l’industrie de l’horlogerie et de la bijouterie est en pleine mutation, cette nouvelle norme constitue une référence en matière de pratiques éthiques et durables dans le secteur des diamants et des pierres de couleur synthétiques.
Dans un monde où la consommation responsable prend toute sa place, les diamants et les pierres de couleur synthétiques ne représentent plus seulement une tendance, mais bien des objets de consommation à part entière. La LGMS établit les dispositions qui faisaient défaut aux membres du RJC spécialisés dans ce domaine. Elle garantit que chaque pièce soit fabriquée dans le respect des personnes et de la planète.
« Notre mission au RJC est de promouvoir des pratiques commerciales responsables, depuis le laboratoire ou la mine et jusqu’à la boutique, déclare Dave Meleski, président du conseil du Responsible Jewellery Council. Avec la LGMS, nous ne nous contentons pas d’établir une norme ; nous définissons une vision d’avenir dans laquelle l’élégance et l’éthique vont de pair. Nous sommes convaincus que chaque diamant, qu’il soit extrait d’une mine ou fabriqué en laboratoire, peut être valorisé sans pour autant que nous compromettions nos valeurs. »
La LGMS aborde tous les aspects des pratiques commerciales responsables : conformité juridique, systèmes de gestion, due diligence, droits de l’homme, droits et conditions de travail, santé et sécurité, évaluation et certification, déclarations, gestion environnementale, etc.
« Notre mission est de créer un environnement de confiance, dans lequel acheteurs et vendeurs peuvent interagir sans crainte, déclare John Hall, directeur exécutif par intérim du RJC. La mise en œuvre de notre LGMS vise à garantir les meilleures pratiques, du laboratoire au consommateur. »
Pour soutenir cette mission, la LGMS insiste sur l’importance de maintenir des systèmes de gestion d’entreprise solides afin d’assurer une chaîne d’approvisionnement responsable et transparente. Chaque membre documentera et appliquera des exigences techniques impactant toutes les étapes du processus, l’objectif étant de réduire les risques et les vulnérabilités de la chaîne d’approvisionnement et de bénéficier aux travailleurs et aux communautés. Il s’agit, au final, de préserver l’intégrité de chaque pierre synthétique. La norme aide non seulement les entreprises à agir de manière responsable grâce à la mise en œuvre des exigences, mais elle garantit également qu’elles adoptent une communication claire, transparente et précise sur leurs pratiques et leurs produits. Cette transparence est essentielle pour renforcer la confiance sur le marché et offrir aux consommateurs les informations nécessaires à une prise de décision éclairée.
Au cours de la première année suivant sa publication, la LGMS sera facultative pour les membres actuels du RJC. Au terme de cette phase initiale, elle deviendra obligatoire pour l’ensemble des membres travaillant avec des matériaux synthétiques. Lors de cette transition, chaque membre pourra recevoir l’assistance et les ressources nécessaires lui permettant de se conformer à ces normes essentielles. Dans le cadre de cette initiative, le RJC mettra également en place des formations et des modules pédagogiques optionnels, ainsi que des processus d’audit simplifiés. Les membres qui travaillent avec des matériaux synthétiques et naturels pourront ainsi adhérer plus facilement à la LGMS et au Code de bonnes pratiques (COP) existant.
Avec le lancement de la LGMS, le RJC contribue à faire du luxe responsable la norme, et non l’exception, dans l’ensemble de l’industrie de l’horlogerie et de la bijouterie. Grâce à ces textes de référence, à savoir la LGMS, le COP et le document relatif à la chaîne de responsabilité (COC), le RJC renforce sa position de principal organisme de normalisation dans l’industrie de l’horlogerie et de la bijouterie.
Source : RJC
