Les couples dépensent de 7 % à 9 % de moins qu’il y a deux ans pour leur bague de fiançailles, d’après des données recueillies à partir de plusieurs sources. [:]
D’après l’étude Bijoux et fiançailles de 2019 par The Knot, publiée au cours de la semaine du 28 octobre, la moyenne nationale dépensée pour une bague de fiançailles aux États-Unis se situe à 5 900 dollars.
Selon les régions, les prix moyens sont les suivants : 7 500 dollars dans les états mi-atlantiques, 6 900 dollars en Nouvelle-Angleterre, 5 600 dollars dans le sud-ouest du pays, 5 500 dollars à l’ouest, 5 400 dollars dans le sud-est et 5 300 dollars dans le Midwest.
Le rapport de The Knot est produit tous les deux ans et représente une étude approfondie des fiançailles et des bijoux qui les accompagnent. Ses chiffres sont souvent supérieurs aux moyennes rapportées par les sources de l’industrie.
L’analyste Edahn Golan a affirmé que ses données, recueillies auprès de centaines de boutiques aux États-Unis, dont la situation géographique, la taille, le type et le positionnement sont diversifiés, montrent que la dépense moyenne pour une bague de fiançailles en diamants est aujourd’hui d’environ 3 200 dollars.
Le chiffre d’Edahn Golan est conforme à celui de De Beers Group, qui annonce une dépense moyenne pour une bague de fiançailles aux États-Unis de 3 400 dollars. Le chiffre est tiré de son tout dernier rapport Diamond Insight publié au cours de la semaine du 28 octobre.
Bien que le chiffre de The Knot soit supérieur à ceux proposés par Edahn Golan et De Beers, les trois ensembles de données montrent un élément commun : les sommes dépensées pour une bague de fiançailles sont en baisse.
La moyenne de 5 900 dollars proposée par The Knot est en recul de 7 % par rapport aux 6 351 dollars de 2017, date de la dernière publication de son étude sur les fiançailles et les bijoux.
Le chiffre d’Edahn Golan, soit 3 200 dollars, représente une baisse de près de 9 % par rapport aux 3 500 dollars qu’il annonçait il y a à peine deux ans.
Quant à la moyenne de De Beers, elle a également reculé, passant de 3 700 dollars en 2013 à 3 400 dollars en 2017.
Edahn Golan a expliqué que le principal moteur de la baisse des dépenses pour les bagues de fiançailles était un virage vers des pierres centrales plus petites, au sein d’un changement plus vaste en matière de goûts et de mode. De nombreux clients choisissent aujourd’hui des styles plus délicats pour leurs bagues de fiançailles, mais aussi pour les bijoux en général, même si le prix ne leur pose pas problème.
« Il s’agit du plus gros facteur de cette tendance, a-t-il expliqué. Les moteurs économiques comptent également, mais ils sont secondaires la plupart du temps. »
The Knot a constaté la même chose lors de son étude sur les bijoux : la taille de la bague est moins importante que le coût et la qualité globale du bijou.
Lauren Goodson, directrice senior des perspectives à l’international, a affirmé que lorsque The Knot a interrogé les couples sur les caractéristiques des bagues de fiançailles les plus importantes pour eux, le facteur prix s’est classé en deuxième position chez ceux qui faisaient la demande en mariage (plus haut qu’en 2017), dépassé uniquement par le style/sertissage.
Parallèlement, la grosseur de la bague a perdu deux places en termes d’importance pour ceux qui faisaient la demande en mariage et trois places pour ceux qui la recevaient. Ce facteur s’est classé en avant-dernière position cette année (sur huit) pour tous, contre une cinquième position pour ceux qui faisaient la demande et une quatrième position pour ceux qui recevaient la bague en 2017, a-t-elle expliqué.
Diamants ou autres pierres
En plus du prix, l’étude de The Knot, qui portait aussi bien sur des couples fiancés que récemment mariés, s’est intéressée à des questions comme le style de la bague, le choix de la pierre centrale et le moyen de faire sa demande.
Dans l’ensemble, l’étude a montré que le fait de s’échanger une bague, quelle qu’elle soit, demeure la tradition choisie dans la majorité des cas aux États-Unis. Lors de leurs fiançailles, 97 % des couples ont opté pour ce choix.
La pierre centrale la plus populaire reste un diamant incolore ou quasi-incolore, acheté par 86 % des personnes interrogées. (Edahn Golan a affirmé que cela avait toujours été le cas, les diamants occupant une part de marché de 85 % à 90 % pour les bagues de fiançailles.)
D’après The Knot, 10 % des personnes sondées ont choisi une pierre centrale qui n’était pas un diamant. La moissanite a été le choix le plus populaire pour 19 % des personnes (contre 10 % en 2017), suivie par le saphir (18 %), la morganite (12 %) et l’aigue-marine (6 %).
Les 4 % de réponses restantes à propos de la pierre centrale concernaient des diamants de couleur (3 %) et les couples ayant affirmé s’être échangé des bagues sans pierre centrale (1 %).
The Knot a bien entendu posé aux sondés la question des diamants synthétiques. Ainsi, 15 % des personnes ayant reçu une bague ont affirmé qu’elles préféraient une pierre synthétique et 12 % ont indiqué qu’elles en avaient effectivement une.
Or, Lauren Goodson a confirmé que l’étude n’avait pas précisé le type de la pierre synthétique. On ne peut donc pas supposer qu’il s’agisse uniquement de diamants artificiels.
Un profil de style
Les joailliers ne seront pas surpris d’apprendre que la personnalisation est également apparue comme une grande tendance dans l’étude de The Knot. Près de la moitié (45 %) des bagues neuves achetées pour des fiançailles comprenaient certains détails personnalisés.
Certains ont par exemple opté pour un design existant en y ajoutant des touches personnelles (51 %) ou ont conçu la bague dans son intégralité (31 %).
Les diamants ronds taille brillant restent les plus populaires, conservant près de 50 % de parts de marché.
Les tailles ovales sont arrivées en deuxième place, ex aequo avec les carrés/princesses, à 14 %, et étaient suivies par la taille coussin, avec 9 %. En cinquième position des tailles les plus populaires figurait la taille poire, avec 5 %.
Plus de la moitié des personnes interrogées ont choisi un sertissage en or blanc, suivi par l’or rose (14 %), le platine (13 %), l’or jaune (13 %) et l’argent sterling (7 %).
En ce qui concerne les alliances, le prix moyen pour un homme est de 510 dollars. D’après The Knot, les principales matières choisies étaient le tungstène (23 %) et l’or blanc (21 %). Pour les femmes, la dépense moyenne équivaut à 1 100 dollars. Les matières les plus souvent choisies étaient l’or blanc (52 %) et l’or rose (15 %).
L’étude a également abouti aux conclusions suivantes :
– Près d’un quart (22 %) des personnes interrogées se sont rencontrées sur Internet, contre 5 % en 2017. Les plates-formes les plus populaires étaient Tinder (30 %), OkCupid (14 %) et Bumble (13 %).
– Au total, 65 % des sondés ont au moins 25 ans lorsqu’ils font leur demande en mariage. Trente-huit pour cent ont entre 25 et 29 ans, tandis que 27 % ont entre 30 et 34 ans.
– Lorsque les personnes commencent à chercher une bague de fiançailles, elles se tournent vers les réseaux sociaux (79 %) et les sites Internet des designers de bijoux (25 %) pour y trouver l’inspiration.
– Un faible pourcentage de couples (7 %) fait une demande en mariage réciproque et près de 7 % supplémentaires affirment s’offrir mutuellement une bague.
Tout juste après les fiançailles, un énorme pourcentage de ces heureux couples (92 %) a utilisé les réseaux sociaux pour partager la bonne nouvelle (et montrer la bague, très certainement). Trois quarts des sondés ont affirmé qu’ils avaient appelé leur famille et leurs amis et 72 % qu’ils leur avaient envoyé des photos de la bague.
– Bien que les membres des jeunes générations soient largement enclins à rompre avec la tradition, pour « s’approprier » l’ensemble de la démarche, l’étude de The Knot montre que certaines habitudes de longue date sont encore largement utilisées.
Près de 90 % des personnes qui ont fait une demande en mariage avaient la bague à la main lorsqu’elles ont posé la question, 87 % ont demandé : « Veux-tu m’épouser ? », 84 % ont fait leur demande un genou à terre et 71 % ont demandé la permission du ou des parents du futur conjoint avant de poser la question.