Plus de la moitié des détaillants ne vendront pas de diamants synthétiques au cours de l’année à venir, selon une enquête de la Diamond Producers Association (DPA). [:]
Près de 61 % des détaillants qui ont participé à l’enquête ont affirmé qu’ils ne vendraient « absolument pas » de synthétiques au cours des 12 prochains mois, selon la DPA.
« L’industrie est de plus en plus sensible au fait qu’il faut être précautionneux avant de s’attaquer à la catégorie des diamants synthétiques… pour que cela n’ait pas de conséquences sur l’activité des diamants naturels de grande valeur », a expliqué Jean-Marc Lieberherr, PDG de l’organisation de marketing pour les diamants.
La recherche, menée par 360 Market Reach au nom de la DPA en juin, a étudié les avis de 250 vendeurs, joailliers et gestionnaires commerciaux dans des chaînes et chez des indépendants. Parmi ceux qui ont affirmé qu’ils ne vendraient pas de synthétiques, 45 % craignaient que des stocks de diamants de laboratoire ne nuisent à la réputation de leurs boutiques, tandis que 36 % ont évoqué l’absence d’intérêt pour les consommateurs. Environ 25 % craignaient d’abaisser la valeur moyenne des transactions avec leurs clients.
Ceux qui ont participé à l’enquête étaient généralement très sensibilisés aux synthétiques mais n’avaient qu’une connaissance floue de la façon dont ils sont fabriqués, a indiqué la DPA. Beaucoup ignoraient qu’il ne faut que quelques semaines pour en fabriquer un, a-t-elle ajouté.