Le groupe prévoit de lancer Real is Rare en Chine en juillet.[:]
La Diamond Producers Association (DPA) prépare une campagne destinée à dynamiser la demande des femmes qui réalisent des achats personnels.
« Nous avons lancé le processus créatif dans l’idée d’élargir le territoire de notre campagne Real is Rare », a indiqué Jean-Marc Lieberherr, le PDG de la DPA, à Rapaport News lors du salon JCK Las Vegas.
La DPA, qui gère le marketing générique au nom de l’industrie diamantaire, a lancé sa campagne Real is Rare en 2016, dans le but de faire assimiler à la génération Y que les diamants sont un symbole d’amour et de relations.
L’organisation a dépensé 40 millions de dollars pour Real is Rare aux États-Unis entre juin 2017 et juin 2018, aboutissant à 1,5 milliard de vues dans les médias par la génération Y, le public visé, a indiqué l’organisation lundi 4 juin. La DPA a réservé 43 % de son budget à la télévision et la vidéo numérique, 42 % aux réseaux sociaux, 10 % à la publicité papier et 5 % à des plates-formes hors domicile, comme les cinémas.
La DPA dispose d’un budget de 70 millions de dollars pour 2018, principalement financé par De Beers et ALROSA, ainsi que par les contributions de cinq autres grandes sociétés d’extraction de diamants. L’organisation dépensera 20 millions de dollars au second semestre, répartis entre la nouvelle campagne, qui devrait débuter en septembre, et son travail continu à destination de la génération Y.
Le virage amorcé aligne le message de la DPA sur le marketing de De Beers qui, depuis l’année dernière, cible les femmes qui achètent pour elles-mêmes. Le minier a annoncé, au cours de la semaine du 4 juin, qu’il poursuivrait sur le même thème pour les fêtes en 2018.
La DPA prévoit également de lancer sa première campagne en Chine en juillet, adaptant le message Real is Rare à la génération Y locale.
Tester les testeurs
Entre autres projets, la DPA prépare un rapport qui devrait être publié d’ici la fin de l’année pour souligner les capacités des diverses machines de détection des synthétiques, a expliqué Jean-Marc Lieberherr.
Le groupe, qui est sur le point de finaliser ses références de test, est en pourparlers avec des fabricants d’équipements pour participer au programme.
« Notre projet consiste à réaliser la détection au deuxième trimestre et à produire le rapport d’ici la fin de l’année », a-t-il déclaré. Les performances des machines seront testées sur un échantillon mixte de plus de 1 000 carats de diamants naturels et synthétiques, dont des articles créés par dépôt chimique en phase vapeur et sous haute pression et haute température (HPHT).
Près de 20 fabricants et 50 machines devraient participer au programme, a précisé Jean-Marc Lieberherr.