La De Beers cherche à atteindre la neutralité carbone dans certaines de ses mines dans les 5 ans en stockant le dioxyde de carbone dans des roches de kimberlite. [:]Le producteur de brut cherche à accélérer le processus naturel de réaction de la kimberlite face au carbone qui élimine le dioxyde de carbone de l’atmosphère, a-t-il déclaré au cours de la semaine du 1er mai.
Cette réaction, connue sous le nom de carbonatation minérale naturelle, se produit plus rapidement dans la kimberlite que dans la plupart des autres roches. Toutefois, ce processus reste trop lent pour compenser les émissions de carbone de l’homme à un degré significatif. La De Beers tente d’accélérer la carbonatation grâce à la technologie afin de parvenir à neutraliser les émissions de ses mines.
Des études sont en cours à la mine de Venetia, en Afrique du Sud, et à la mine de Gahcho Kué au Canada, afin de déterminer leur capacité à participer au projet. La société mènera d’autres recherches pour voir si elle peut procéder de la même façon dans ses autres mines.
« Les technologies de carbonatation minérale ne sont pas nouvelles. Ce qui l’est, c’est leur application au minerai de kimberlite », a expliqué le Dr Evelyn Mervine qui dirige le projet à la De Beers.
« La recherche n’en est qu’à ses débuts. Il faudra peut-être du temps avant que l’emploi de ce potentiel de stockage devienne réalisable ou rentable, a-t-elle ajouté. Toutefois, une exploitation, même faible, pourrait considérablement réduire les émissions nettes dans bon nombre de nos sites miniers dans un proche avenir et peut-être aboutir à une extraction neutre en carbone sur certains sites dans les 5 à 10 ans. »
L’annonce de la De Beers faisait partie de son « Report to Society », dans lequel elle affirme avoir accru son investissement dans les marchandises et services locaux en Afrique du Sud de 27 %, à 454,7 millions de dollars (6,1 milliards de ZAR) en 2016.
La société a versé 5 milliards de dollars en impôts, dividendes et règlements aux actionnaires dans le monde l’année dernière, une hausse de 26 % appuyée par une amélioration des résultats financiers et opérationnels, a ajouté le rapport.