Toutes les salles de négoce diamantaire de Belgique et d’Israël ferment jusqu’à nouvel ordre, tandis que les pays tentent d’endiguer la propagation du coronavirus.
Les quatre bourses anversoises ont fermé leurs salles des marchés à compter du lundi 16 mars, a déclaré l’Antwerpsche Diamantkring, la bourse de diamants bruts de la ville, dans un e-mail adressé à ses membres vendredi 13 mars. Les salles de négoce de brut et de taillé de l’Israel Diamond Exchange (IDE) à Ramat Gan ont fermé dimanche 15 mars, d’après un avis donné par la direction.
Les gouvernements des deux pays ont appliqué des limitations en matière de contacts entre les personnes afin de lutter contre l’épidémie. La Belgique a fait fermer les bars, les restaurants, les discothèques et les écoles, annulé les événements sportifs et incité les gens à travailler depuis chez eux. Samedi 14 mars, Israël a interdit les rassemblements de plus de 10 personnes et ordonné à tous de maintenir une distance de deux mètres avec d’autres personnes.
L’Antwerpsche Diamantkring a conseillé à ses membres de travailler depuis chez eux autant que possible et d’opérer des horaires flexibles afin d’éviter de se retrouver dans les transports en communs aux heures les plus fréquentées. L’IDE a également fermé des installations sur place, telles que sa salle de gymnastique et les pièces réservées aux fumeurs, et a recommandé qu’au maximum deux personnes se trouvent en même temps dans un ascenseur.
Les échanges de diamants à Anvers et Ramat Gan ont considérablement ralenti au vu de la situation sanitaire. Les exportations de taillé de Belgique ont perdu 55 % en février, celles d’Israël ont plongé de 73 %.
« Nous collaborons avec toutes les autorités afin d’être certains de recevoir des mesures d’aide qui nous permettent de traverser cette période avec succès », à écrit Yoram Dvash, président de l’IDE, dans un billet sur Facebook samedi 14 mars.