Les prix du taillé ont ralenti en janvier après une hausse modérée en décembre. Ce recul de 1,1 % est dû à une demande modérée de bijoux en diamants pendant la saison des fêtes et à des prévisions de lente reconstitution des stocks par les détaillants.[:]
L’indice des prix du taillé d’IDEX Online indique une moyenne de 132,9 points en janvier, en baisse de 4,2 % en glissement annuel et de 1,1 % par rapport à décembre. En dehors de l’augmentation temporaire de décembre, la tendance est à une baisse modérée depuis août 2011.
L’accroissement de la demande de bijoux en diamants pendant les fêtes avoisinait les 5 % aux États-Unis, alors que l’économie mondiale continuait à ralentir et la plupart des ménages à freiner leurs dépenses.
Des prévisions médiocres pour les fêtes et la baisse de la demande qui les a précédées, ont abouti à des échanges très limités jusqu’en haut de la filière, d’où les récentes baisses de prix.
La déception face aux résultats des fêtes est légitime. Les consommateurs sont exigeants, ils décident de plus en plus souvent de consacrer leurs revenus discrétionnaires à des articles autres que des diamants. En période d’incertitude économique, la situation est dangereuse. Par conséquent, même si l’humeur est à la prudence, les détaillants et leurs fournisseurs vont devoir trouver des façons de toucher le cœur des consommateurs.
La chose est possible, même dans le contexte actuel. Année après année, le rythme de la baisse des prix ralentit, comme le montre le graphique suivant. On y voit que les consommateurs ont la possibilité d’acheter des bijoux en diamant. Pour les y inciter, il convient d’accentuer le marketing.
Le prix des rondes a diminué dans toutes les grosseurs principales en janvier par rapport à décembre, sauf pour les rondes d’un demi-carat. En glissement annuel, les prix du taillé étaient en baisse sur les principales grosseurs de rondes.
Les Princesses de 1 carat continuent de retenir l’intérêt des acheteurs, offrant une alternative à moindre prix et contrant la tendance à la baisse. Par rapport à décembre, les tarifs moyens ont pris 0,5 %, soit une hausse très impressionnante de 6,3 % en glissement annuel.