Le 24 mars, le gouvernement britannique a annoncé des sanctions contre ALROSA.
Le producteur de diamants fait ainsi désormais partie de la liste des 65 nouvelles entreprises et particuliers russes sanctionnés, dans un effort pour tenter « d’empêcher les industries essentielles d’alimenter la machine de guerre de Poutine ».
Un communiqué de Liz Truss, la ministre des Affaires étrangères, décrit ALROSA comme « la plus grosse société d’extraction de diamants au monde, spécialisée dans la prospection, l’extraction, la fabrication et la vente de diamants ».
« Son siège se trouve à Mirny, en Russie, et sa capitalisation de marché est annoncée à environ 4,69 milliards de livres (6,2 milliards de dollars). »
Aucun détail n’a été fourni quant à la nature exacte des sanctions. Les États-Unis interdisent l’importation de diamants bruts mais autorisent l’entrée de pierres ayant été taillées en dehors de la Russie.
Nous avons contacté le bureau des Affaires étrangères pour obtenir des précisions.
Les sanctions ciblent également des industries stratégiques, des banques et des élites économiques, l’organisation paramilitaire Wagner Group, plusieurs sociétés de défense et les chemins de fer russes.
ALROSA a réagi en affirmant qu’elle allait « soigneusement étudier cette mesure et son impact potentiel sur la société ».