Gucci, la marque de mode appartenant à Kering, vient de franchir une nouvelle étape, en sortant sa première collection de joaillerie.
Comme de nombreuses marques avant elle, la société s’est tournée vers la nature pour trouver son inspiration et y a donné une touche éthérée.
Hortus Deliciarum, le nom latin signifiant « jardin des délices », est constitué de plus de 200 articles, la plupart uniques.
Inspiré de « l’univers poétique et kaléidoscopique » du directeur créatif Alessandro Michele, il se décline en motifs importants pour lui, mais aussi en modèles symboliques de l’iconographie et de l’histoire de Gucci.
Les motifs sont élaborés autour d’un trio de thèmes, ravivant l’iconographie de la maison à travers le prisme d’un jardin mythique, fait de pierres vives et de métaux précieux.
Le premier thème rend hommage à des symboles classiques d’amour éternel.
Imaginez des pierres lumineuses serties sur des broches suspendues en forme de flèche, des croix, rappel discret à « l’amour dévotionnel de la Renaissance », de longues boucles d’oreilles inspirées de l’antiquité, des bagues en cœur et des tiares.
Le deuxième groupe célèbre le règne animal, avec des lions, des tigres et des ouroboros, parés de tourmaline Paraiba, des saphirs jaunes et violets, du grenat spessartite, de la spinelle, des diamants, etc.
Enfin, le troisième ensemble de bijoux est constitué de designs de solitaires exceptionnels. Il rassemble des diamants de couleur taille poire, associés à des sertissages classiques dans des couleurs qui évoquent un jardin en pleine floraison : topaze impériale, topaze blush, tourmaline verte et grenat spessartite.
On y trouve également des bagues enroulées qui enveloppent des aigues-marines taille cœur et de la rubellite.
Les bijoux Hortus Deliciarum sont vendus entre 50 000 dollars à 900 000 dollars au retail.
La collection est exposée et vendue dans la nouvelle boutique de la marque, consacrée à la bijouterie et à la joaillerie, et située 16, place Vendôme, à Paris.
La conception de la boutique contraste fortement avec les teintes saturées utilisées dans les autres boutiques Gucci. Elle fait appel à un esthétisme « d’une élégance discrète », destiné à mettre en valeur la dynamique colorée du bijou.
Le lieu est meublé d’armoires en bois sombre, doublées de satin bleu-vert, et de miroirs anciens ornés de laiton. Son sol affiche une mosaïque de marbres monochromes.
Photo © Gucci