Forevermark prouve que la De Beers est « un leader d’un nouveau genre » pour l’industrie, a déclaré son PDG Philippe Mellier devant une salle comble à l’hôtel Four Seasons, le 29 mai dernier.[:]
« L’avenir se fera avec les marques de diamants, a-t-il déclaré. Forevermark est au cœur même de la stratégie du groupe De Beers. Je peux vous garantir que, dans quelques années, nous serons la plus grosse marque de diamants au monde. »
Stephen Lussier, le PDG de Forevermark, a révélé que la marque lance une nouvelle campagne, « axée sur le diamant », et bâtie autour d’une idée : inciter le public à croire au « pouvoir d’une promesse ».
« Nous avons cherché le sens du mot « promesse » pour les consommateurs d’aujourd’hui, a-t-il expliqué. Ce qu’ils nous ont dit, c’est que les promesses doivent être puissantes, précieuses et éternelles. Voilà des mots qui collent parfaitement aux diamants. »
La nouvelle campagne, qui comprendra un spot télévisé, débutera en septembre.
Philippe Mellier a déclaré que, même si la société n’est plus le « quasi-monopole » qu’elle était en 2000, elle réalise des investissements qui prouvent son engagement envers l’industrie pour les quarante prochaines années.
Il a fait remarquer que Debswana, la coentreprise de la De Beers avec le Botswana, investira 3 milliards de dollars dans un nouvel accord visant à étendre la durée de vie des mines de diamants du pays.
« Nous allons sortir du fond des mines des diamants d’une valeur de 15 milliards de dollars », a-t-il affirmé.
La société renforce également ses investissements dans sa mine de Venetia, en Afrique du Sud, pour la prolonger au-delà de 2040, et dans sa mine de Gahcho Kué, au Canada, qu’il a qualifiée de plus grande nouvelle mine dans le secteur des diamants.
Il a souligné que la De Beers distribue 3,9 milliards de dollars à ses actionnaires en Afrique et consacre 39,3 millions de dollars à l’investissement social dans les communautés.
Selon ses termes, la De Beers reste fidèle au système des sights et écoulera 90 % de sa production par l’intermédiaire de ses clients. Tandis qu’elle se débarrasse des questionnaires fastidieux adressés aux clients, la société applique de nouveaux critères financiers pour les sightholders.
Philippe Mellier a employé le mot « défi » en évoquant les diamants synthétiques. Et d’ajouter que l’industrie doit s’assurer que les diamants de laboratoire ne s’immiscent pas dans le circuit des diamants naturels. Il a affirmé que l’industrie est en mesure de les déceler et que la De Beers continue d’investir dans sa technologie de détection.
« Nous sommes probablement le plus gros producteur de diamants synthétiques à visée industrielle, mais nous ne les utilisons pas pour les bijoux, a-t-il expliqué. Nous savons comment les produire et nous pourrons en proposer à l’avenir. »