Windhoek, Namibie – Tiffany & Co. a confirmé lundi 31 juillet que Laurelton Diamonds, sa filiale pour l’approvisionnement et la taille des diamants, avait fermé son usine de taille dans la capitale namibienne de Windhoek et licencié les 157 employés qui y travaillaient.[:]
Nathan Strauss, le porte-parole de Tiffany, a affirmé que, même si la demande pour les diamants de la société reste « satisfaisante », Laurelton se consolide « pour garantir la viabilité des autres sites ». Il a expliqué que la société était capable de transformer suffisamment de brut dans ses autres usines, où les coûts de fabrication sont plus bas.
Laurelton Diamonds détient et gère des installations de taille à Anvers, à Haidong au Vietnam, à Phnom Penh au Cambodge, ainsi qu’à l’île Maurice, une nation insulaire située à environ 1 900 km au large de la côte sud-est du continent africain. La société dispose également d’installations de taille à Gaborone, au Botswana, qu’elle gère avec des partenaires locaux.
Nathan Strauss a affirmé que Laurelton n’envisage pas de fermer d’autres usines de taille.
L’annonce de Tiffany intervient au cours d’une période où les fabricants partout dans le monde subissent des pressions extrêmes sur les marges : les prix du brut restent élevés face à une demande de taillé médiocre.
Il avait aussi été annoncé auparavant que la mine Ellendale, située dans le nord-ouest de l’Australie et que Tiffany exploitait à la recherche de diamants jaunes, avait été placée en administration volontaire suite à une baisse de la qualité des pierres et des prix obtenus lors des enchères. La fermeture a également mis au chômage de nombreux travailleurs locaux.