Dans notre Lettre de cette semaine, on fait le plein de news et des sujets chauds qui occupent notre industrie en ce moment : éthique et RSE avec les designers BIPOC, actualité des grandes institutions comme le RJC, tendances en matière de marketing ou de joaillerie du NDC à Tiffany & Co., innovation des méthodes de certification du GIA, etc.
Et, bien sûr, on parle de deux sujets clés pour l’industrie du diamant : les prix du brut et du taillé et la montée en puissance des synthétiques !
On n’a pas fini de s’interroger sur les prix, c’est une tendance forte qui va incontestablement occuper notre année 2022. Chacun les scrute à la loupe, spécule et se demande comment ajuster son offre ou ses besoins au marché.
Ainsi, De Beers a relevé les prix des petits diamants bruts d’environ 10 % pour ajuster son offre au marché réel et, par peur des pénuries, la demande en taillé de petite catégorie augmente. La demande en bijoux en diamants est toujours forte même si Edahn Golan dans son analyse annonce le début d’un « déclin » pas si surprenant, en mai, sur le marché américain.
Et les synthétiques, faut-il vraiment encore en parler ?! Il semblerait oui. Ils sont en train de prendre un virage que nous n’attendions pas de si tôt, puisque les voilà plébiscités ou que du moins leur part de marché continue de croître. Prennent-ils pour autant la place des diamants naturels dans certaines catégories ? C’est à voir… Mais ils séduisent, le budget qui leur est consacré grandit et ils sont devenus attrayants pour les bagues de fiançailles.
Quoi qu’il en soit, s’il n’est pas nécessaire de s’en inquiéter, il est bon de s’en préoccuper et d’anticiper, par exemple en réfléchissant toujours à la valeur aoutée des diamants naturels et en adaptant le discours marketing. Faut-il le rappeler, deux grands acteurs, De Beers et LVMH* ont « un pied dedans »…
Bonne lecture et belle semaine
Source Rubel & Ménasché
* LVMH via sa joint-venture a investi dans Lusix.