Vingt-cinq synthétiques non déclarés ont été découverts au Gemological Institute of America (GIA), dont plusieurs affichaient une teinte verte rare. [:]
Les pierres, pesant entre 0,46 carat et 0,52 carat, ont été récemment envoyées au laboratoire de Carlsbad, en Californie, pour obtenir des rapports de certification. Toutes ont montré qu’elles avaient été créées sous haute pression et haute température (HPHT), a expliqué Sally Eaton-Magaña, chercheuse sénior du GIA, dans une note de laboratoire publiée dans le numéro du printemps 2019 de Gems & Gemology, la revue scientifique trimestrielle de l’institut.
Bien que neuf des pierres aient été incolores ou quasi-incolores, huit avaient une légère teinte jaune-vert, sept étaient légèrement vertes et une autre affichait un vert très clair. Les couleurs provenaient d’une forte concentration en nickel, une impureté commune chez les HPHT mais rarement en quantités suffisantes pour affecter la couleur, a expliqué Sally Eaton-Magaña. (Dans les diamants en général, le nickel peut apporter une teinte verte). Les gemmologues du GIA avaient déjà annoncé la découverte d’un diamant HPHT Fancy Deep Yellowish Green en 2017. Le nickel était aussi en cause dans ce cas-là.
« Comme les fabricants de synthétiques continuent de tester leurs recettes et que les processus évoluent sans cesse, nous verrons sûrement de plus en plus de couleurs, et des couleurs de plus en plus variées », a écrit Sally Eaton-Magaña. Cet événement a été une occasion rare d’analyser un vaste ensemble de données de diamants HPHT similaires mais de couleurs inhabituelles, a-t-elle fait remarquer.
L’édition de printemps de Gems & Gemology contenait également un article sur un diamant naturel ayant une couche synthétique, le second cas rapporté par le GIA depuis environ deux ans.