La National Retail Federation est optimiste pour la Saint-Valentin de 2020.
D’après une étude de l’organisation et de Prosper Insights & Analytics, les consommateurs dépenseront en moyenne 196,31 dollars cette année, soit une hausse de 21 % par rapport aux 161,96 dollars en 2019.
Dans l’ensemble, les dépenses devraient atteindre un total de 27,4 milliards de dollars, un bond de 32 % par rapport aux 20,7 milliards de dollars l’année dernière.
La NRF a attribué cette hausse massive à une « situation financière solide des consommateurs ».
Parmi les personnes interrogées, 55 % ont affirmé qu’elles célébreraient la fête des amoureux, alors que les résultats de l’année dernière n’étaient que de 51 %.
La majorité des dépenses pour la Saint-Valentin, soit 52 %, sont destinées aux conjoint(e)s ou à l’être aimé, comme les années passées, même s’il est intéressant de noter qu’il y a 10 ans, ce chiffre était plus élevé, à 61 %.
En 2020, les dépenses consacrées aux amis, aux membres de la famille, aux collègues, aux camarades de classe et enseignants des enfants et aux animaux domestiques sont en hausse et compensent la baisse des dépenses en faveur de l’être aimé.
En 2010 par exemple, 3 % des dépenses des consommateurs pour la Saint-Valentin concernaient des animaux domestiques.
En 2020, ce chiffre est passé à 7 %. En outre, 27 % des personnes interrogées ont affirmé qu’elles achèteraient quelque chose pour leur animal à cette occasion.
« On connaît l’amour inconditionnel des animaux et ceux-ci profitent en retour d’une part plus importante des dépenses de la Saint-Valentin », a déclaré Phil Rist, vice-président exécutif de la stratégie de Prosper Insights.
« Les maris et les femmes n’ont pas à s’inquiéter si leur conjoint achète un cadeau de Saint-Valentin pour quelqu’un d’autre – il s’agit le plus souvent de cartes de vœux pour la classe d’école de leurs enfants, de fleurs pour un membre de la famille ou peut-être même d’une friandise pour le chien. »
Globalement, la tranche d’âge décidée à dépenser le plus pour cette fête est celle des 35-44 ans, mélange des membres les plus âgés de la génération Y et des plus jeunes de la génération X, avec une moyenne de 358,78 dollars.
Parmi tous les groupes d’âges, ce sont les hommes qui devraient dépenser le plus – avec une moyenne de 291,15 dollars, contre 106,22 dollars pour les femmes.
Les bijoux devraient se tailler la part du lion sur le total des dépenses, avec environ 5,8 milliards de dollars, soit 21 % du total.
En ce qui concerne les lieux d’achat, la majorité des consommateurs de la Saint-Valentin, soit 36 %, se rendront dans des grands magasins, 32 % achèteront en ligne, 32 % achèteront dans des boutiques discount, 19 % dans des boutiques spécialisées, 17 % chez des fleuristes, 15 % dans de petits entreprises locales, 11 % dans des boutiques de vêtements et 11 % dans des boutiques de bijouterie.
Les perspectives optimistes de la NRF pour la Saint-Valentin font suite à une bonne saison des fêtes 2019, avec une hausse de 4 % des dépenses par rapport à l’année précédente.
« La Saint-Valentin est une tradition sentimentale mais l’achat d’un cadeau peut être influencé par la situation financière », a déclaré Matthew Shay, président et PDG de la NRF.
« Les consommateurs ne se sont pas privés pendant les fêtes de l’hiver 2019 et semblent prêts à faire de même cette année. Les chiffres solides de l’emploi et les salaires en hausse, qui ont stimulé les ventes pendant les fêtes, devraient permettre de dépenser facilement un peu plus pour dire « je t’aime » et ne pas gâter uniquement l’être aimé. »