Selon Deloitte, les ventes de la saison des fêtes de cette année aux États-Unis augmenteront de 4 % à 4,5 % en glissement annuel, atteignant de 981 milliards à 986 milliards de dollars. [:]Le cabinet prévoit également que les ventes hors magasin, autrement dit le commerce électronique et la VPC, progressent de 13,5 % à 14 %. Pour Deloitte, la saison des fêtes débute le 1er novembre et se termine le 31 janvier. D’après le cabinet de conseil, le rythme de l’accélération des ventes devrait constituer une amélioration modérée par rapport au gain de 2,8 % en 2013.
« La croissance des revenus, des salaires et des emplois constituent autant d’indicateurs positifs à la veille de la saison des fêtes, a affirmé Daniel Bachman, économiste américain senior pour Deloitte. Les niveaux d’endettement demeurent à des plus-bas historiques et les gains des marchés boursiers, associés à des hausses des prix de l’immobilier, ont un effet de richesse sur les consommateurs, qui peuvent dépenser plus que les années précédentes. Même s’ils sont témoins de tensions au Moyen-Orient et en Ukraine, l’amélioration de leur situation économique devrait faire plus que compenser l’impact des conflits étrangers sur leur confiance et sur les ventes de détail. Malgré de récents incidents dans les régions productrices d’énergie, les prix du gaz se sont maintenus, ce qui favorise également le pouvoir d’achat. »
Alison Paul, la vice-présidente de Deloitte, a ajouté : « Même si les ventes en ligne continuent de progresser, les interactions numériques des clients avec les magasins physiques et virtuels offrent de meilleures opportunités commerciales que le seul commerce mobile ou en ligne. Notre recherche montre que 84 % des acheteurs utilisent des outils numériques avant et pendant leur visite en magasin. En outre, ces personnes achètent effectivement 40 % de fois plus souvent que ceux qui n’utilisent pas ces appareils pendant leurs virées shopping. »
Cette tendance fait dire à Deloitte que les interactions numériques influenceront 50 % des ventes en magasin pendant la saison des fêtes, soit 345 milliards de dollars de marchandises. Un chiffre qui montre dans quelle mesure l’emploi des ordinateurs portables ou de bureau, des tablettes et des smartphones influence les achats dans les magasins traditionnels.
« En matière de fonctionnalités, les détaillants doivent se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité lorsqu’ils veulent créer des expériences numériques pour la saison des fêtes. Plutôt que de proposer tout leur site de commerce électronique sur un dispositif mobile, par exemple, ils pourraient gagner en efficacité s’ils aidaient les clients à comparer les prix, parcourir leurs assortiments et naviguer dans le magasin, a expliqué Alison Paul. Les détaillants qui appréhendent au mieux le comportement des clients au moment d’acheter peuvent offrir des outils utiles et complémentaires, qui homogénéisent les expériences en magasin, sur les appareils mobiles et en ligne. Ils pourraient ainsi prendre l’avantage pour cette saison des fêtes. »