Les marques de bijoux à la pointe de la technologie numérique améliorent leur présence sur le Web et les appareils mobiles. Selon une récente étude de L2, l’écart se creuse entre elles et d’autres, moins portées sur le sujet.[:]
L’étude révèle que plusieurs facteurs – des marchés asiatiques affaiblis, l’influence croissante des bijoux de marque, l’émergence de « concurrents inhabituels » – font trembler l’industrie et ébranlent le statu quo.
Cela implique une chose : pour rester compétitives, les sociétés doivent déterminer leurs forces et leurs faiblesses numériques.
Pour ses rapports Digital IQ, L2 classe les marques en fonction de l’efficacité de leurs sites Internet (40 % de la note totale), de leurs efforts de marketing numérique (30 %), de leurs initiatives dans les médias sociaux (15 %) et de leurs capacités mobiles (15 %).
L2 classe ensuite chaque marque en fonction de sa note : « Génie » (+ de 140), « Doué » (entre 110 et 139), « Moyen » (entre 90 et 109), « Peut mieux faire » (entre 70 et 89) et « Médiocre » (moins de 70).
Quatre marques (David Yurman, Tiffany & Co., Alex and Ani et Swarovski) se sont classées dans la catégorie Génie. Tiffany et Swarovski figuraient également dans cette catégorie dans l’étude de L2 pour 2013 sur les marques de montres et de bijoux. Les deux autres sont de nouveaux venus.
Dans la catégorie Doué, figurent plusieurs marques de Richemont, l’organisation multimarques qui obtient à nouveau la meilleure note, selon L2. Les marques Douées du conglomérat comptent notamment : Van Cleef & Arpels, Cartier, Montblanc, Jaeger-LeCoultre, Piaget et IWC.
En règle générale, les marques horlogères ont montré de belles performances dans la catégorie Doué, avec également Shinola, Tourneau, Tissot, TAG Heuer et Movado.
L’étude remarque également que, même si seulement 10 % des marques proposent une stratégie omnicanal, « l’intégration numérique » des boutiques locales se révèle de plus en plus sophistiquée.
Un tiers des marques permettent aux acheteurs d’adresser un e-mail au service clientèle directement à partir des pages produits du site Web, 17 % citent le dernier article consulté dans les échanges avec le service clientèle et 12 % permettent aux acheteurs de demander à être rappelés ou de réserver un rendez-vous sur place.
Pourtant, L2 remarque aussi que, depuis que le cabinet assure le suivi des sites Web, c’est-à-dire depuis 2010, l’installation des services de commerce électronique a ralenti, après avoir atteint 50 %.
L’optimisation des services pour appareils mobiles devient également monnaie courante pour les marques de montres et bijoux. Onze d’entre elles ont lancé des sites mobiles cette année, ce qui signifie que deux tiers des marques étudiées disposent désormais de ressources optimisées pour une utilisation sur des appareils mobiles.
Et même si le trafic sur le site est moins souvent réalisé sur des tablettes que sur d’autres appareils mobiles, le taux de conversion est supérieur, tout comme le montant moyen des commandes, un facteur dont les marques commencent à tenir compte dans leurs stratégies mobiles.
Les designs plus conviviaux pour les tablettes, voire ceux conçus principalement pour elles, ont fortement augmenté. Plus de deux tiers des sites acceptent désormais l’orientation verticale et les menus grand format, qui facilitent la consultation sur les tablettes.