Près de 38 % des bijoutiers indépendants proposent désormais des diamants synthétiques, d’après une nouvelle enquête de MVI Marketing pour l’International Grown Diamond Association et le magazine InStore.
Les consommateurs connaissent aussi de mieux en mieux les diamants synthétiques : l’enquête MVEye de MVI Marketing, portant sur plus de 1 000 consommateurs de bijoux, a montré que 80 % d’entre eux connaissaient les diamants synthétiques. Au contraire, en 2018, ils étaient 58 % à en avoir entendu parler. Il y a 10 ans, ils étaient moins de 10 %.
Près de 8 % ont déclaré qu’ils possédaient des bijoux avec des diamants synthétiques, contre 6 % en 2018.
Près d’un tiers des consommateurs de bijoux ont affirmé qu’ils avaient entendu parler des diamants synthétiques par des bijoutiers de retail, tandis que 21 % supplémentaires les ont découverts sur les réseaux sociaux, plus précisément Facebook, Instagram et YouTube.
L’enquête a montré que 22 % des consommateurs de bijoux ont d’abord été sceptiques, la première fois qu’ils ont entendu parler des diamants synthétiques, mais 44 % ont voulu en savoir plus et 17 % ont indiqué que leur première réaction avait été positive.
Plus d’un tiers (34 %) ont expliqué qu’ils s’étaient vu proposer des diamants synthétiques pendant leur achat d’une bague de fiançailles, contre 25 % en 2018.
Même si la Federal Trade Commission a précisément déconseillé aux sociétés d’utiliser des « prétentions d’avantages environnementaux généralistes » comme « écologique » ou « durable » pour décrire les diamants synthétiques (ou autres), le sondage a montré que de nombreux consommateurs avaient entendu ce type de message, l’avaient retenu et utilisaient souvent ces expressions pour qualifier ce genre de diamants.
Toutefois, la plupart des consommateurs étaient plutôt motivés par la possibilité d’économiser un peu d’argent et d’obtenir un article plus gros pour un prix plus abordable. D’ailleurs, 31 % ont évoqué ce motif comme principale raison de leur achat.
« Au final, l’équation prix/grosseur est le facteur qui les décide à acheter », explique Marty Hurwitz, PDG de MVI Marketing. Le message « écologique » est « la cerise sur le gâteau pour les jeunes consommateurs mais ce n’est pas le déclencheur. »
L’enquête a montré que les marques les plus reconnues dans le segment des diamants synthétiques étaient le détaillant sur Internet Brilliant Earth (35 %), Diama by Swarovski (34 %), Pure Grown Diamonds (27 %), Diamond Foundry (24 %), Lightbox (24 %), Diamond Lexus, qui vend principalement des imitations mais également des diamants synthétiques par le biais d’une autre division (22 %), et Renaissance (21 %).
D’après Marty Hurwitz, de nombreux détaillants ont déclaré qu’ils ressentaient le besoin d’une « plus grande homogénéisation de la présentation marketing » des diamants synthétiques, pour connaître avec certitude la terminologie et les techniques de vente autorisées et celles qui se révèlent les plus efficaces.
Dans l’ensemble, les détaillants ont annoncé des résultats mitigés pour leur activité de bijouterie en 2020, 39 % affirmant que l’activité était en hausse, 30 % qu’elle était en recul et 19 % ont indiqué qu’elle était similaire à l’avant Covid-19.
En ce qui concerne les lieux où les consommateurs voulaient acheter cette année, 48 % ont cité une chaîne de bijouterie, 42 % un joaillier, 36 % un indépendant local et 15 % ont choisi Internet.
Évoquant la façon dont ils envisageaient d’acheter pendant la pandémie de Covid-19, 36 % ont affirmé qu’ils voulaient acheter en ligne uniquement, 28 % ont répondu qu’ils cherchaient à se rendre dans une boutique, 17 % ont indiqué qu’ils préféraient un rendez-vous privé dans une boutique et 11 % ont déclaré qu’ils voulaient se rendre dans une boutique et acheter en ligne par la suite.
Vous trouverez davantage d’informations sur l’enquête ici.