Le GIA a déclaré avoir récemment reçu de nouvelles pierres avec des inscriptions contrefaites de numéro de rapport du GIA sur leur rondiste.
Alors qu’elles avaient été présentées pour une mise à jour de leur rapport ou pour des services de vérification, les pierres étaient, d’après le laboratoire, soit des diamants synthétiques, soit des diamants naturels traités qui avaient été envoyés à différents laboratoires dans le monde.
D’après le GIA, les diamants portant les inscriptions contrefaites avaient une grosseur et une qualité proches de celles des diamants auxquels les numéros de rapports se réfèrent réellement.
Ainsi, le rapport associé à l’un des diamants adressés au GIA pour une mise à jour concernait un diamant naturel type I, de couleur E, VVS2, de 1,50362 carat, présentant une taille Excellent.
Or, la pierre présentée était un diamant synthétique de type IIa, de couleur D, VVS2, de 1,51212 carat et de taille Very Good, la preuve qu’il s’agit de deux diamants clairement différents.
Dans des cas comme celui-ci, le GIA réécrit des X sur l’inscription contrefaite, délivre un nouveau rapport précis, puis inscrit sur la pierre le nouveau numéro de rapport et, le cas échéant, les mots « Laboratory-Grown », conformément à son protocole de certification des diamants synthétiques.
Le laboratoire a également fait remarquer que, dans ces cas, et selon les circonstances, il considère toutes les options envisagées dans son accord client, notamment notifier le client, les agences d’application de la loi et/ou le public.
Dans un communiqué de presse concernant les diamants portant les inscriptions contrefaites, le GIA a rappelé l’importance de disposer d’un rapport de certification mis à jour avant l’achat, notamment lorsque l’acheteur n’a pas encore établi de relation de confiance avec le vendeur.
Ce n’est pas la première fois que le GIA découvre des inscriptions contrefaites.
Le mois dernier, le laboratoire a signalé trois pierres présentées à son site de Johannesburg, en Afrique du Sud, et qui se sont révélées être des moissanites portant en inscription des numéros de rapport du GIA appartenant à des diamants naturels.
D’après des déclarations du laboratoire mardi 23 février, rien n’indique que les deux incidents sont liés.
Photo © GIA.