De Beers : la demande devrait légèrement progresser en 2014

Londres – D’après une annonce de la De Beers, lors de la publication de ses résultats annuels le vendredi 14 février, la demande mondiale augmentera légèrement en 2014, stimulée par les ventes de taillé aux États-Unis et en Chine.[:]

En 2013, les ventes de la société ont progressé de 5 %, à 6,4 milliards de dollars, contre 6,1 milliards de dollars en 2012. Le bénéfice d’exploitation a augmenté de 112 %, à 1 milliard de dollars, grâce à l’amélioration des prix, due notamment à l’assortiment des produits et à un affaiblissement du rand sud-africain.

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Les ventes de bijoux en diamants ont gagné du terrain sur tous les grands marchés l’année dernière, sauf en Inde. Le marché américain, notamment, a enregistré une croissance positive et la saison des fêtes a été « généralement forte », d’après la société.

La De Beers a affirmé que Forevermark, sa marque de diamants, est désormais représentée dans 1 200 magasins dans 12 pays, soit une augmentation de 39 % en interne par rapport à 2012. La croissance de la marque est principalement stimulée par les États-Unis, ainsi que par le Japon, la Chine et l’Inde.

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« Les ventes de bijoux en diamants ont gagné du terrain sur tous les grands marchés l’année dernière, sauf en Inde. »

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Simultanément, De Beers Diamond Jewellers, la chaîne de magasins que la De Beers exploite dans une co-entreprise avec LVMH, a ouvert des boutiques sous contrôle direct à Shanghai, en Chine, et au Times Square de Hong Kong, mais aussi des boutiques à Kuala Lumpur, en Malaisie, à Bakou, en Azerbaïdjan, à Vancouver, en Colombie-Britannique et à Kiev, en Ukraine. Toutes ces boutiques sont des partenaires franchisés.

Bien que les prix du brut aient légèrement augmenté au premier semestre, la De Beers a affirmé que le recul des prix du taillé, les stocks importants dans les centres de taille et le resserrement des liquidités les ont tirés vers le bas au second semestre. Le marché du brut s’est, cependant, stabilisé vers la fin de l’année 2013.

Côté production, la De Beers a extrait, en 2013, 12 % de brut de plus qu’en 2012, soit 31,2 millions de carats contre 27,9 millions de carats. La hausse est due à la reprise totale des opérations à Jwaneng au troisième trimestre, après l’éboulement survenu en juin 2012, et à un volume et des grades supérieurs obtenus à la mine de Snap Lake, au Canada.

En septembre, la première explosion a eu lieu sur le site de construction d’une mine souterraine, sous les installations à ciel ouvert de Venetia, en Afrique du Sud. Les opérations souterraines de Venetia coûteront 2 milliards de dollars à la société. Il s’agit de l’investissement le plus important de la De Beers en Afrique du Sud. Les travaux souterrains de Venetia devraient commencer en 2021 et prolonger la durée de vie de la mine au-delà de 2040. La production devrait atteindre 94 millions de carats de diamants.

En outre, la construction d’infrastructures a pris fin pour le projet Jwaneng Cut-8 au Botswana. L’extension permettra d’accéder à environ 96 millions de tonnes de minerai, porteur d’environ 113 carats de diamants majoritairement de grande qualité. La mine verra ainsi sa durée de vie prolongée au moins jusqu’en 2028.

La De Beers a fait remarquer qu’il n’y avait pas eu d’accidents mortels dans ses mines en 2013.

L’année s’est révélée importante pour la De Beers. Le minier et vendeur de diamants a achevé le déménagement de ses activités de vente de Londres à Gaborone, au Botswana. En juillet, la société a ouvert le centre d’innovation mondial Element Six, au Royaume-Uni. L’établissement est présenté comme l’installation de recherche et de développement de diamants synthétiques la plus grande et la plus sophistiquée au monde, même si la société a affirmé que le centre s’orientait vers des diamants industriels, et non des pierres de qualité.