Chers lecteurs,
Cette semaine, alors que nous sommes dans la période où l’on choisit les cadeaux pour la Fête des Mères et quelques jours après la Journée de la Terre, j’avais envie de vous parler de la « motivation » d’achat des diamants.
J’ai lu dans une édition spéciale du Marie-Claire français, datant de décembre dernier et intitulé « Notre planète, notre défi », une interview de Gabriela Hearst, directrice artistique de la maison de mode et de luxe Chloé. Voici les propos que je souhaitais vous relayer : « Les gens achètent [nos vêtements ndlr] par désir, ils veulent de la beauté. Mais maintenant, ils demandent aussi de l’intégrité, ils posent des questions sur la fabrication, ils attendent plus de transparence. Les gens ne veulent pas se sentir coupables de consommer. »
La question de la culpabilité est effectivement centrale. Cette assertion de Gabriela Hearst, qui s’applique à un produit – le vêtement – et à une maison de luxe est tout à fait valable pour notre produit de luxe à nous : les diamants. L’économie n’est pas exactement la même bien sûr, ni la matière première, ni le processus de fabrication. Mais la motivation d’achat est bien la même : le désir d’acheter du beau. Aujourd’hui le luxe doit aller au-delà de cette première motivation et si, de près ou de loin, cette motivation d’achat est teintée d’une pointe de culpabilité, petit à petit, elle déclinera.
En matière de développement durable et d’action sociale, de respect de la planète et de l’environnement, les diamants cochent d’ailleurs de bonnes cases : il ne s’agit pas d’un produit de masse, les diamants naturels viennent de la terre, ils participent grandement à l’économie des pays producteurs, les façonner est un travail artisanal garant de savoir-faire ancestraux, le diamant n’est pas un bien périssable et jetable… Plus que jamais acheter ou offrir un diamant est un acte qui doit véhiculer de la joie et du sens. À nous de prendre nos responsabilités pour que ces sentiments dominent ! À nous de nous donner les moyens de vendre des diamants qui tendent vers une empreinte carbone zéro ou s’emparent des principes de l’économie circulaire… En clair, des diamants qui nous font du bien sans faire de mal à notre planète ! Ou mieux encore, des diamants qui font du bien autour d’eux.
Pour finir sur un clin d’œil : le vert est une couleur à la mode (regardez les réseaux sociaux !), et gageons que les diamants verts, si rares, pourraient le devenir sous la houlette d’une Jennifer Lopez qui arbore (à nouveau) une bague de fiançailles parée d’un diamant fantaisie d’exception. Voilà qui nous donne l’occasion de rappeler la beauté et la rareté des diamants de couleur.
Bonne lecture et belle semaine
Source Rubel & Ménasché