Chopard est le tout dernier détaillant à boycotter les diamants provenant de sociétés russes sanctionnées, évoquant sa politique d’approvisionnement responsable.
« Dans le cadre de son “Parcours vers un luxe durable“, Chopard évalue constamment ses chaînes d’approvisionnement afin de garantir l’achat de pierres d’origine responsable, a déclaré le joaillier jeudi 24 mars dans un communiqué à Rapaport News. « Dans ce but et au vu du contexte international, Chopard cesse d’acheter des diamants nouvellement extraits à des organismes russes sanctionnés, avec effet immédiat. »
La décision de la marque de luxe intervient après que les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont imposé des restrictions aux entreprises russes. Toutefois, malgré l’interdiction de certaines transactions avec le minier ALROSA, les États-Unis n’ont pas interdit les importations de diamants russes taillés dans d’autres pays, comme l’Inde. L’Union européenne a interdit les ventes de bijoux à la Russie mais n’interdit pas d’acheter du brut provenant de ce pays.
Pourtant, plusieurs détaillants ont dépassé leurs obligations, comme Signet Jewelers et Tiffany & Co. Tous deux ont annoncé qu’ils cesseraient d’acheter des diamants russes, quel que soit le lieu où les pierres ont été taillées.
Chopard, dont le siège se trouve à Genève, en Suisse, a ajouté s’être engagé à respecter les « plus hauts niveaux d’approvisionnement éthique ». La société continuera d’évaluer la situation en Russie.