Les ventes de brut de la De Beers sont restées stables, à 3 milliards de dollars au premier semestre 2013, après une hausse des prix de 6 %, a rapporté Anglo American. [:]Les ventes du groupe, qui tiennent compte de la marque Forevermark et de l’unité de technologie de l’Élément 6, sont restées quasi-inchangées, à 3,3 milliards de dollars.
Anglo American a fait remarquer que la De Beers a compté pour 18 % dans son bénéfice d’exploitation total pour ce semestre, contre 7 % un an plus tôt. Le résultat opérationnel a augmenté de 3 %, à 571 millions de dollars, en comparaison avec une période complète. Quant au bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA), il a progressé de 17 %, à 788 millions de dollars. Anglo American a porté sa participation dans la De Beers de 45 % à 85 % en août 2012, grâce au rachat de la part de la famille Oppenheimer.
« Certes, les prix du taillé ont légèrement augmenté au cours de la période. Mais les conditions du marché sont restées difficiles pour nos partenaires du brut, a déclaré Philippe Mellier, président directeur général de la De Beers. Au premier semestre 2013, les prix du brut de la De Beers ont rattrapé une partie des pertes subies au second semestre 2012. L’assortiment des marchandises a été amélioré, ce qui a compensé la baisse de l’indice des prix. »
L’augmentation des tarifs a fait suite à une baisse de 12 % au second semestre 2012. La société a expliqué que son prix moyen réalisé était de 2 % supérieur à ceux obtenus pour la même période en 2012. L’évolution est liée à une amélioration des assortiments, plutôt qu’à une compensation de la baisse de l’indice des prix.
Philippe Mellier a noté que les prix du taillé avaient légèrement augmenté en raison d’un réapprovisionnement modéré des détaillants. Les stocks importants des centres de taille, les liquidités limitées du secteur intermédiaire et l’affaiblissement de la roupie ont fait subsister des conditions difficiles pour le marché du brut.
La De Beers prévoit une croissance limitée de la demande de bijoux en diamants au second semestre. Elle devrait être soutenue par une amélioration de l’humeur du marché américain et une croissance continue en Chine, mais à un rythme plus lent. L’incertitude devrait persister en Inde et au Japon, du fait de la volatilité de ces devises. La situation devrait affecter la croissance en termes de dollars, a indiqué la société.
« Dans l’ensemble, malgré la fragilité de la reprise économique mondiale, les conditions macro-économiques sont favorables à la croissance du taillé en 2013, à des niveaux légèrement supérieurs à ceux de 2012 », a affirmé la société.
La semaine dernière, Anglo American a indiqué que la production du groupe De Beers avait progressé de 6 % en glissement annuel, à 14,295 millions de carats. La société prévoit une production en année complète conforme à celle de 2012, soit environ 28 millions de carats.