Cette année, Forevermark consacrera son budget marketing au bridal, lançant une campagne publicitaire destinée à évoquer l’amour « moderne » et à offrir aux bijoutiers ce qu’ils demandent, c’est-à-dire une gamme de bagues de fiançailles plus petites et moins chères. [:]
Lors du petit déjeuner annuel de la marque à Las Vegas, Charles Stanley, le président américain de Forevermark, a reconnu que les femmes qui achètent leurs propres bijoux en diamants représentent toujours le segment à la croissance la plus rapide du marché. Forevermark les a ciblées l’année dernière, grâce aux collections à la pointe de la mode « Tribute » et « Alchemy ».
Cette année toutefois, la marque mettra l’accent sur le bridal, en lançant une campagne centrée sur le couple, associée à la nouvelle collection « Engagement & Commitment ».
Diffusé lors du petit déjeuner, le spot de deux minutes pour « I Take You, Until Forever » met en scène six couples. Trois d’entre eux sont de vrais couples dans la vie – et non des acteurs – et un couple a déjà un enfant ensemble. Le film présente aussi un couple lesbien, le premier couple homosexuel dans une publicité Forevermark.
Lors de la présentation du film à Las Vegas, Charles Stanley a fait remarquer une chose : Forevermark sait bien que le mariage n’est plus une nécessité et que de nombreux couples ne se passent plus la bague au doigt tant qu’ils n’ont pas acheté une maison ou eu un enfant ensemble. (Au salon JCK Las Vegas de l’année dernière, Gina Drosos, PDG de Signet Jewelers, avait cité des statistiques montrant qu’aujourd’hui, 40 % des couples fiancés ont déjà des enfants.)
Cela signifie qu’actuellement, les couples doivent arbitrer le coût de leurs bagues de fiançailles face à d’autres dépenses, comme les prêts immobiliers et la garde des enfants.
Charles Stanley a ajouté qu’en outre, ils n’ont plus le lien émotionnel fort envers les diamants qu’avaient leurs prédécesseurs mais qu’ils souhaitent malgré tout choisir un diamant qui les représente, eux et leur relation.
Il a déclaré : « « Pour toujours » n’est plus la fin d’un conte de fées. C’est plutôt un travail qui se construit grâce aux engagements qu’un couple se fait mutuellement chaque jour. Aujourd’hui, dans un couple, chacun considère que « son » diamant est d’une importance majeure et que sa signification s’amplifie au fil du temps pour devenir un rappel constant d’un partenariat qui dure. »
Le spot de deux minutes pour « I Take You, Until Forever » sera lancé début juillet et diffusé sur les ondes et sur Internet tout au long de la saison des fêtes. Il sera raccourci pour la télévision et les médias numériques. Des impressions papier sont également prévues, toutes mises à la disposition des détaillants Forevermark.
La collection de bijoux de bridal associée, intitulée « Forevermark Engagement & Commitment », présente des pierres centrales allant de 0,30 à 1 carat. Les prix dans le commerce débutent à 2 400 dollars et vont jusqu’à 15 000 dollars. Dans certains styles, des pierres centrales plus importantes seront disponibles sur demande.
Il s’agit de la première collection totalement produite par Forevermark, adaptée à son image et réalisée en partenariat avec des fabricants de bijoux. Elle portera le logo de la société, estampillé sur l’intérieur de chaque alliance.
Les bagues seront présentées sur Forevermark.com mais n’y seront pas vendues. Le site Internet redirigera les consommateurs vers leur bijoutier le plus proche.
Avant le discours de Charles Stanley, le petit déjeuner de Forevermark à Las Vegas avait été inauguré par une invitée spéciale, la première dame de la République du Botswana, Mme Neo Jane Masisi.
Mme Masisi accompagnait son mari, Mokgweetsi Masisi, le président du Botswana, à Las Vegas où il a prononcé le discours d’ouverture du salon JCK Las Vegas vendredi 7 juin.
Dans un discours qui a suscité de chaleureux applaudissements et des rires, Mme Masisi a évoqué son parcours personnel. Elle a débuté sa carrière en tant que comptable à Jwaneng, l’une des mines de diamants du Botswana. Elle a parlé de ce que les diamants ont signifié pour elle, aussi bien dans sa vie personnelle qu’en tant qu’habitante d’un pays qui a exploité ses ressources naturelles pour s’élever, et tirer ses habitants de la pauvreté.
« Des millions d’autres Batswana ont, comme moi, eu l’occasion de développer leurs talents et d’augmenter leurs intérêts grâce aux opportunités fournies par les diamants, a-t-elle expliqué. Nous sommes une société qui a prospéré grâce aux diamants. La situation a été gérée avec prudence. »