Les revenus du groupe, qui englobent ceux des marques de bijoux de Kering, ont progressé de 32 % au premier semestre 2022.
À l’instar de son concurrent LVMH, Kering a enregistré un solide premier semestre. La dynamique des ventes de luxe du second semestre 2020 et de l’année 2021 complète s’est répercutée sur 2022
Le conglomérat de luxe genevois a annoncé mercredi 27 juillet que ses revenus du premier semestre 2022 avaient progressé de 23 % en glissement annuel (16 % sur une base comparable), à 9,93 milliards d’euros (10,09 milliards de dollars).
Par rapport au premier semestre 2019, c’est-à-dire avant la pandémie, les ventes ont pris 28 % sur une base comparable.
Les revenus nets ont augmenté de 34 %, à 1,99 milliard d’euros (2,02 milliards de dollars).
Au deuxième trimestre, Kering a constaté une hausse des ventes de 20 % (12 % sur une base comparable). La différence est principalement due à des effets de change, d’après la société.
François-Henri Pinault, le PDG et président du groupe, a déclaré que la société avait maintenu sa croissance soutenue de l’année dernière. Les résultats des marchés mondiaux ont été suffisamment solides pour compenser le ralentissement en Chine dû aux confinements de la Covid-19. Il a également fait remarquer que Kering tirait profit de la reprise du tourisme en Europe.
« Dans une période d’incertitudes macro-économiques accrues, Kering occupe une position privilégiée pour surmonter les difficultés à court terme, profiter des nouvelles opportunités et soutenir les stratégies ambitieuses et les formidables perspectives de toutes ses marques », a déclaré François-Henri Pinault.
Kering rassemble les résultats de ses marques de bijoux – Boucheron, Pomellato, DoDo et Qeelin – dans la rubrique « Autres maisons ». (Le conglomérat de luxe détenait également les marques horlogères Girard-Perregaux et Ulysse Nardin mais les a vendues plus tôt dans l’année.)
Au premier semestre, les Autres maisons de Kering ont vu leurs revenus augmenter de 32 % (29 % sur une base comparable) en glissement annuel, à 1,96 milliard d’euros (1,99 milliard de dollars).
Dans les boutiques de ces Autres maisons directement gérées par Kering, les ventes ont pris 38 %, tandis que l’activité de gros a progressé de 16 % en glissement annuel.
Les revenus du résultat opérationnel courant se sont appréciés de 71 %, à 337 millions d’euros (342 millions de dollars).
Au deuxième trimestre, les ventes des Autres maisons étaient en progression de 28 % (24 % sur une base comparable).
S’exprimant à propos de ses marques de bijoux, Kering a déclaré que Boucheron et Pomellato avaient délivré des résultats « très solides », tandis que Qeelin avait connu un deuxième trimestre au ralenti, dû aux confinements de la Covid-19 en Chine.
Évoquant le reste de l’année 2022, la société a affirmé : « Dans un contexte macro-économique de plus en plus incertain, le groupe continue d’appliquer sa stratégie avec détermination. Nous continuerons de gérer et de répartir nos ressources afin de soutenir au mieux nos résultats opérationnels, de générer un flux de trésorerie important et d’optimiser le retour sur capital. »
« Grâce à son modèle commercial et organisationnel solide, mais aussi à la qualité de sa position financière, Kering garde confiance dans son potentiel de croissance à moyen et long terme. »