Avril 2012 signe l’entrée dans une nouvelle ère pour Rubel & Ménasché. Bienvenue sur www.rubel-menasche.com, le tout nouveau site Internet du diamantaire parisien, présentation et reflet de l’entreprise certes, mais aussi source d’information pour l’ensemble des professionnels du secteur.[:] Rubel & Ménasché a de l’ambition et des projets ! L’occasion de rencontrer Stephan Wolzok, directeur général de Rubel & Ménasché, qui nous en dit un peu plus sur « la philosophie Rubel & Ménasché »…
Stephan Wolzok, pouvez-vous nous raconter l’histoire de Rubel & Ménasché en quelques mots ?
Rubel d’une part, et Ménasché d’autre part, sont nés dans les années ’50. Autrefois, le commerce des diamants à Paris se résumait à un club des diamantaires, rue Cadet, dans le 9ème. Là, les gens travaillaient entre eux et étaient très heureux comme ça.
C’est Marcel Rubel qui a eu l’idée de pousser jusqu’à la Place pour vendre ses marchandises, à Monsieur Arpels notamment, un de nos partenaires historiques. Rubel est très vite devenu un des plus grands diamantaires parisiens. Ménasché, société de négoce portée par Jacques Zaïcik, lui-même rentré au service de Marcel Rubel à l’âge de 17 ans comme coursier, puis comme déclarant en douane et enfin comme acheteur, a racheté Rubel en 1997. Il a ainsi fondé Rubel & Ménasché.
Depuis, nous nous sommes spécialisés dans la vente des petites marchandises auprès des grandes Maisons. Nous sommes les pionniers du bagging en kit et notre force réside dans notre organisation. Aujourd’hui, Rubel & Ménasché compte 39 personnes et est la plus belle structure de Paris.
Et vous, comment vous êtes-vous lancé dans cette aventure ?
J’ai commencé à Nice, en 1981, à l’âge de 20 ans, en tant qu’apprenti bijoutier chez Monsieur Wald.Trois ans plus tard je suis monté à Paris avec ma scie et mon marteau… J’ai travaillé quelques années comme ouvrier bijoutier chez Candas et Hatton, rue de Richelieu, puis chez Monsieur François, rue Richer. Enfin, je me suis installé en tant qu’artisan. J’avais 27 ans.
Très vite, je me suis lancé dans le diamant et j’ai commencé à faire des allers-retours entre Anvers et Paris. C’est un secteur qui m’a tout de suite plu.Tout fonctionnait à la confiance, sans contrat écrit, cela me convenait bien…
En 1999, j’ai rencontré Jacques Zaïcik, qui m’a proposé de rejoindre Rubel & Ménasché, installé au 62, rue Lafayette… Nous étions 8 à l’époque ; il s’agissait de développer l’entreprise. Je suis devenu son bras droit, officiellement directeur commercial. C’était il y a 13 ans.
Je suis directeur général de Rubel & Ménasché depuis 2011.
Pourquoi ouvrir un site Internet, pourquoi « maintenant » ?
Je souhaiterais que des Maisons autres que nos clients nous connaissent et aient accès à notre savoir-faire : nos méthodes industrielles de travail, les bagging sur-mesure que nous préparons, notre stock consistant de petites marchandises parfaitement taillées et très bien assorties. Enfin, je voulais rappeler la présence, chez Rubel & Ménasché, d’un personnel formé, capable de répondre exactement à la demande de nos clients et dans des délais très courts. Le site Internet nous a paru un excellent vecteur pour faire passer ces messages et contribuer à étendre notre notoriété.
Mais pourquoi y publier également des articles d’information sur le secteur du diamant
J’aime, à titre personnel, communiquer sur ce qui se passe dans notre métier. Or, souvent, seuls les responsables des achats au sein des grandes Maisons sont réellement bien informés sur ce secteur complexe. J’ai, pour ma part, l’habitude de sélectionner des articles et de les faire suivre à mes collaborateurs. Publier de l’information sur le site Internet, toujours à des fins professionnelles, en est la continuité logique. Ce site bilingue sera un véritable outil de travail pour nous, mais aussi pour nos clients, collaborateurs, amis, etc. Nous ferons une sélection d’information de qualité. J’en profite d’ailleurs pour remercier les auteurs et directeurs de sites qui acceptent que nous publions leurs textes : Edahn Golan (IDEX), Charles Wyndham (Polished Prices) et Vladimir Malakhov (Rough & Polished).
Dans le même registre, nous éditons ce printemps un ouvrage, Le précis, qui rassemble, en 77 pages, tout ce qui nous a semblé important, voire essentiel, sur le monde du diamant. Il est édité en français et anglais.
Quels sont vos projets à plus ou moins long terme ?
Travailler toujours plus pour de grandes Maisons ! Développer encore notre offre de service pour combler les desiderata de nos clients actuels et de ceux à venir.
Et continuer à travailler depuis Paris. J’estime qu’en tant que chef d’entreprise j’ai un rôle économique à jouer. Je trouve normal de faire travailler des gens en France, de maintenir un tissu social, de « participer » à la vie de mes collaborateurs dès que je le peux, ainsi que de les former. Il y a, à ce jour, 7 tailleurs dans les ateliers de Rubel & Ménasché : 3 en formation, 2 qui se sont vu décerner le titre de « Un des Meilleurs Ouvriers de France » et 2 qui préparent pour 2013 le passage du MOF. L’équipe de nos trieurs a également été formée dans nos locaux et par nous. Tout le monde a son diplôme HRD ou GIA…
Je suis certain que nous sommes, en France, les plus grands formateurs dans ce métier et que, là aussi, nous n’avons pas d’équivalent !
Voilà ce qu’est la philosophie Rubel & Ménasché…
Propos recueillis par Marianne Riou.