Beau temps sur les fêtes

Rob Bates

Les ventes pour les fêtes de fin d’année devraient augmenter entre 3,6 % et 5,2 % cette année, bien que la pandémie de Covid-19 continue de présenter des risques pour le retail, a indiqué la National Retail Federation dans ses prévisions annuelles pour les fêtes.

Pourtant, si les chiffres atteignent l’extrémité haute des prévisions, cette année pourrait être la meilleure depuis 2017, lorsque les ventes avaient progressé de 5,3 %, et 2014, lorsqu’elles avaient augmenté de 5,1 %. Elle afficherait également la plus forte hausse des ventes pour les fêtes de ces cinq dernières années, dont la moyenne était de 3,5 %.

Dans une autre enquête, la NRF a montré que 18 % des consommateurs avaient l’intention d’acheter des bijoux pour les fêtes, en légère baisse par rapport aux 20 % qui prévoyaient de le faire l’année dernière. Elle a également montré que 20 % des consommateurs aimeraient recevoir des bijoux, contre 23 % l’année dernière.

Dans un communiqué, Jack Kleinhenz, directeur de l’économie de la NRF, a déclaré que l’épidémie de Covid-19, actuellement hors de contrôle, avait fait naître des doutes importants quant à la volonté des consommateurs de dépenser de l’argent.

Il a toutefois affirmé que tout se passerait bien si les consommateurs restaient « confiants et optimistes », faisant remarquer que de nombreux ménages disposaient de finances solides, renforcées par un marché boursier solide, une hausse des valeurs de l’immobilier et une progression de l’épargne, aidée par les chèques d’incitation du gouvernement. De plus, les coûts de l’énergie sont bas et les consommateurs dépensent peu pour des services personnels, des voyages ou des loisirs.

« Les consommateurs ont connu une année difficile mais devraient dépenser davantage que ce qu’on aurait pu attendre il y a quelques mois à peine, a-t-il déclaré. Après tout ce qu’ils ont traversé, le facteur psychologique devrait les amener à penser qu’ils se doivent, à eux et à leur famille, de vivre de meilleures fêtes que d’habitude. »

Un nouveau rapport Diamond Insight de De Beers Group, publié jeudi 19 novembre, a montré que les fiançailles devraient être le plus gros moteur de la demande de bijoux pour ces fêtes.

Dans un sondage mené avec le site de mariage The Knot, une majorité de personnes interrogées (54 %) ont affirmé qu’en raison des restrictions liées à la Covid-19, elles pensaient davantage à leur bague de fiançailles qu’au mariage lui-même (32 %) ou à la lune de miel (15 %).

Source JCK Online


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