Le gouvernement américain vient de finaliser un accord visant à garantir les prêts aux fabricants de diamants du Botswana grâce à un accord de crédit de 125 millions de dollars conclu entre Barclays Bank Botswana et l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), selon un article de Chaim Even-Zohar dans la toute dernière édition de Diamond Intelligence Briefs.[:]
Barclays se chargera de la première tranche sur une garantie totale disponible de 250 millions de dollars. Une part supplémentaire de 83 millions de dollars compensée par le partenaire bancaire porte le total à 333 millions de dollars de crédit proposé aux fabricants du Botswana – et uniquement à ses fabricants. On considère que le montant est bien supérieur aux besoins prévisibles de l’industrie. D’autres banques devraient rejoindre le programme, faisant ainsi du Botswana une source de crédit, et non plus seulement de brut.
L’accord intervient alors que les banques accordent de plus en plus difficilement des crédits ou se retirent totalement de l’industrie, comme on l’a vu récemment avec Standard Chartered.
« Il est tout à fait opportun que cette nouvelle orientation soit signalée ici, au Botswana », a indiqué Maurice Tempelsman, le président de Lazare Kaplan International (LKI), dont la société joue le rôle de partie privée américaine imposée par les règlements dans l’accord-cadre de garantie de l’OPIC.
« Le Botswana s’est imposé comme le pays défenseur des principes de responsabilité et de transparence, celui dont notre industrie a besoin. Et c’est le Botswana qui a passé le test du développement durable, grâce à l’essor des secteurs économiques secondaire et tertiaire, qui pourront subsister même après que les principaux gisements de diamants commenceront à être démantelés. »