La De Beers a créé l’International Institute of Diamond Grading & Research destiné au commerce en général.[:]
Préparez-vous à ajouter un nouveau laboratoire de certification au méli-mélo existant du secteur : l’IIDGR, l’International Institute of Diamond Grading & Research. Cependant, le plus intéressant est le nom qui se cache derrière ce laboratoire : la De Beers.
Aujourd’hui, la De Beers a officiellement ouvert l’IIDGR au commerce en général. Dans le passé, le laboratoire avait principalement publié des rapports pour le compte de la marque Forevermark de la De Beers.
Ce qui rend le nouveau laboratoire différent, déclare le porte-parole de la De Beers, David Johnson, c’est qu’il s’appuie beaucoup sur la technologie pour la certification. Il utilise des dispositifs automatisés pour toutes les certifications des couleurs. Une machine évalue la pureté de I3 à VS et est utilisée comme « aide pour le classificateur » pour les certifications plus élevées.
Les classificateurs de diamants ne sont pas mis à l’écart pour autant. Ils revérifient les résultats. « S’il existe un décalage ou si la certification est proche d’une limite, le diamant repassera dans le système », indique David Johnson.
Les laboratoires se différencient par leur « technologie, fiabilité, intégrité et répétabilité », précise-t-il. « Nous voulons nous assurer qu’une certification qui vient du laboratoire de Surat est la même que celles qui viennent d’autres laboratoires. Le fait d’avoir la machine et l’élément mécanique assure l’intégrité du processus. Vous ne pouvez pas avoir une personne qui accorde une certification de manière subjective et indulgente puisque la machine certifie également le diamant. »
Le temps de traitement se veut rapide, ajoute-t-il.
La De Beers détient actuellement trois laboratoires : à Maidenhead, au Royaume-Uni ; à Surat, en Inde ; et à Anvers, en Belgique. À la base, la société cible les marchés indien, européen, de l’Extrême-Orient et du Moyen-Orient et peut implanter des points de collecte sur ces marchés.
Un laboratoire basé aux États-Unis ouvrira peut-être par la suite, déclare David Johnson.
« Le lancement du service en est à ses débuts », dit-il. « Nous verrons quelles sont la demande et l’utilisation. »
Le nouveau laboratoire « devrait avoir des retombées commerciales et contribuer aussi à l’équité des diamants sur le marché », ajoute-t-il.