ALROSA s’est volontairement retirée de son poste de vice-président du Responsible Jewellery Council (RJC), compte tenu de la guerre russe en Ukraine, ont annoncé les autorités jeudi 3 mars.
Le minier quittera également temporairement le conseil d’administration de l’organisation, a fait remarquer le RJC. La décision a été « communiquée » au conseil d’administration lors d’une assemblée jeudi 3 mars, a-t-il ajouté. ALROSA a refusé de commenter ce sujet.
« Comme beaucoup d’autres, nous sommes profondément attristés par la situation géopolitique en lien avec la crise ukrainienne, a déclaré David Bouffard, président du conseil du RJC. L’équipe du RJC soutiendra ses 1 500 membres dans le monde en apportant des directives visant à respecter les sanctions applicables, ainsi que les exigences du code de pratiques (COP) du RJC sur la due diligence dans les chaînes d’approvisionnement. Le RJC continuera de surveiller étroitement la situation conformément à la réglementation internationale et de tenir ses membres informés des directives au fur et à mesure qu’elles évolueront. »
Cette initiative fait suite à l’invasion par la Russie de son voisin l’Ukraine au cours de la semaine du 21 février. Les États-Unis ont réagi à l’incursion en imposant des sanctions à divers organismes russes, y compris ALROSA et son PDG, Sergey Ivanov. Les mesures limitent les transactions avec la société basées sur un endettement ou du capital-actions mais ne constituent pas une interdiction totale des opérations avec le plus gros producteur de brut au monde en volume.
Toutefois, mardi 1er mars, Jewelers of America a conseillé à ses membres de « prendre des mesures pour cesser d’acheter ou de vendre des diamants, des métaux précieux et/ou des pierres précieuses d’origine russe ou biélorusse ».