Rio Tinto vient d’installer une centrale solaire d’une capacité de 3,5 mégawatts sur le site de sa mine de diamants Diavik, dans le but de réduire son empreinte énergétique avant la fermeture du gisement.
L’installation basée au Canada, qui compte 6 620 panneaux solaires, réduira la consommation de diesel de la mine d’un million de litres par an et les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 2 900 tonnes d’équivalent dioxyde de carbone. Cela revient à retirer 630 voitures de la circulation chaque année déclarait Rio Tinto mardi 2 juillet.
Cette mesure intervient en prévision de la fin de vie de la mine Diavik, prévue fin 2026, et de sa fermeture qui nécessitera environ trois années de travail supplémentaires. La centrale solaire fournira jusqu’à 25 % de l’électricité de la mine pendant les travaux de fermeture, électricité tirée du soleil et de la lumière réfléchie par la neige.
Le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest a octroyé 3,3 millions de dollars canadiens (2,4 millions de dollars américains) à Rio Tinto pour financer le projet.
La société s’emploie à réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre dans tous ses projets d’ici 2030 et à les éliminer totalement d’ici 2050.
« Cette centrale solaire hors réseau, la plus grande du nord du Canada, est notre dernier engagement en faveur de l’environnement dans lequel nous vivons et travaillons et elle améliorera l’efficacité énergétique de nos activités à Diavik » a déclaré Matthew Breen, directeur de l’exploitation de la mine. « Nous sommes fiers d’ouvrir la voie à des projets d’énergie renouvelable à grande échelle dans le nord du pays. »
Image : les panneaux solaires de la mine Diavik (Rio Tinto).