Le GIA dévoile son nouveau rapport sur l’origine des diamants

Rapaport

Le Gemological Institute of America (GIA) déploie un nouveau rapport de certification qui indiquera le pays dans lequel un diamant a été extrait. [:]Le laboratoire publiera son Rapport sur l’origine des diamants pour les pierres brutes qui lui sont envoyées pour analyse, et de nouveau lorsque la pierre aura été taillée, de manière à pouvoir faire concorder les deux et confirmer le pays d’origine.

« Ces dernières années, la demande de transparence et de traçabilité a augmenté dans l’industrie diamantaire, a expliqué Susan Jacques, présidente et PDG du GIA. Les consommateurs veulent connaître l’origine des produits et leur impact environnemental et socio-économique»

Le GIA proposera une assistance marketing, au format papier et numérique, pour les détaillants qui utiliseront le Rapport sur l’origine des diamants. Ils pourront ainsi, à leur tour, communiquer l’histoire unique de chaque diamant aux consommateurs, a expliqué l’organisation.

Il y a deux ans, le GIA dévoilait sa capacité à relier un diamant taillé à sa pierre brute d’origine, en évaluant la pierre à diverses étapes de sa production. Depuis, il a traité des milliers de diamants bruts, allant de 0,15 carat à plus de 100 carats. Un « nombre croissant » de miniers, fabricants et détaillants, dont ALROSA, participent maintenant au programme, a noté le GIA. Le service est une évolution du programme Mine to Market (De la mine à la boutique, M2M) lancé par le laboratoire en juin 2017, a expliqué Stephen Morisseau, directeur des communications d’entreprise.

Le nouveau rapport, qui sera disponible dès le 30 avril, comprendra le pays d’origine, une analyse complète des 4C et une inscription du numéro de rapport, a indiqué le GIA.

Source Rapaport