On dit que la contrebande de diamants au-delà des frontières est un problème qui sévit depuis des décennies. Pour lutter contre ce problème, l’Initiative diamant et développement (DDI) a lancé un programme de lutte contre la contrebande, à destination des communautés frontalières de la région de l’Union du fleuve Mano, en Afrique de l’Ouest.[:]
Au cours des deux dernières semaines, la DDI a organisé des ateliers de sensibilisation à Freetown (Sierra Leone) et à Monrovia (Libéria), auxquels ont assisté plus de 40 agents gouvernementaux et représentants de la société civile. Les participants à l’atelier sont formés pour sensibiliser et amener les membres des communautés frontalières une prise de conscience sur la contrebande de diamants.
La libre circulation des diamants à travers les frontières est illégale, mais, hélas, tout le monde ne le sait pas. L’exploitation artisanale des diamants est importante dans ces pays, la plupart étant informelle, et rend difficile le contrôle de la production et du commerce des diamants, au détriment des économies nationales et du développement potentiel des communautés minières.
La première phase du programme comprenait un projet pilote en Guinée. Le projet pilote a été un succès et l’initiative a maintenant évolué vers les autres pays de la région de l’Union du fleuve Mano.
« C’est excitant de voir le type d’impacts que cette initiative peut avoir sur la réduction de la contrebande à travers les communautés frontalières« , a ajouté Dorothée Gizenga, directrice exécutive de DDI. « Nous sommes vraiment impatients d’étendre le programme pour aider à formaliser l’économie artisanale du diamant. »